Catherine, nouvelle lectrice de ce blog, me suggérait de métamorphoser le pic épeiche.
Je lui ai promis de tenter l’aventure et le résultat n’est pas forcément au rendez-vous.
Cela a le mérite de montrer qu’on ne peut métamorphoser utilement toutes les images, certaines sont très réfractaires et avec ces dernières, on n’obtient rien de satisfaisant.
Je me suis lancé dans l’aventure de manière aléatoire comme à chaque fois, c’est toujours ainsi que je procède car, par avance, on ne sait jamais où l’on va. C’est le but du jeu.
Parfois, on découvre assez vite les limites d’une image, dès les premières transformations l’affaire est pliée, inutile de poursuivre, il vaut mieux passer à autre chose.
Dans le cas présent, j’ai compris assez vite, après trois ou quatre mutations que l’aboutissement ne serait pas de bon aloi. J’ai poursuivi tout de même pour voir jusqu’où je pouvais pousser mes investigations.
Vous allez découvrir le résultat en regardant les images qui suivent.
Inutile de dire, « Ce n’est pas beau, je préfère l’original » ni « Cela ne me plait pas », ce n’est pas le but de cet article. Le propos est de montrer ce que l’on peut obtenir en triturant une image. On déforme, torsade, torture, éclabousse les couleurs ou les atténue. Chaque image nouvelle amène à tenter une opération particulière, imprévisible lors des bidouillages précédents. C’est la découverte qui commande.
Le nouveau concept décide du nouveau changement à tenter.
On envisage, on suppute, on anticipe, tout en sachant que l’on peut revenir en arrière et essayer un autre chemin. De proche en proche une vague idée se dessine puis se précise et « l’euréka » s’offre à moi.
Dans le cas du pic épeiche, j’ai imaginé jusqu’où je pouvais aller et le but fut, en cours de route, après quelques mutations, de découvrir la morphologie humanoïde de l’Intelligence artificielle.
Le tableau final n’est pas forcément convaincant mais c’est ainsi.
Je n’ai pu faire mieux et surtout, en poursuivant plus avant, je compliquais les choses, floutais ma recherche qui devenait plus obscure, voire totalement inopérante.
Rendez-vous compte de l’aventure !
Une feuille de vigne vierge mimant un pic épeiche m’a conduit jusqu’à cette improbable affaire d’Intelligence Artificielle.
Suis-je définitivement barjot ?
A vous de juger.
En attendant, je prends beaucoup de plaisir à jouer à ce jeu que j’ai découvert par hasard.
Je lui ai trouvé un sens « Voir l’autre face des choses » et c’est, pour moi, un agréable passe-temps qui me donne l’illusion d’agir sur mes lubies… et me plonge dans la magie.
Voici un autre exemple, moins abouti, avec « Le berceau ».
On découvre les limites du jeu.