Sur quel pied danser ? (suite)

En ce dimanche de Pentecôte, les essais sur piste se poursuivent surtout pour donner quelques coups de tatanes… dans le dos.

J. Chirac comme tout retraité qui se respecte, s’invite au thé dansant et se déclare socialiste d’un jour. Il sera hollandiste si celui qu’il aime bien, A. Juppé, n’est pas du bal le dimanche de scrutin présidentiel.

En toute sincérité, celui qui a toujours combattu le PS, semble lui trouver quelques vertus. C’est l’occasion rêvée de régler ses comptes à celui qui dansait si mal naguère en duo avec Balladur. C’est bien connu, sur les pistes de danse on drague à voix basse pour ne pas être entendu des autres. Cette belle franchise toute Villepiniennne (dans la première phase du procès) ou debréienne, à l’endroit d’un Sarkozy qui ne mâche pas ses mots, témoigne du franc parler des vieux brisquards devenus ringards.

Pourquoi ne pas la jouer franche et déclarer tout haut « non à Sarko » ou « Cinq ans de Sarkozy ça suffit » ? Et le combattre sabre au clair.  Nous le savions déjà, la politique est un jeu d’intrigues permanentes, de « je t’aime, moi non plus », de jeux à la Brutus jusqu’à saborder un parti… Le terrain politique est rempli de terreau où la haine y trouve ses meilleurs nutriments.

Curieusement, ou plutôt ça se comprend, cet apport de voix à la gauche ne semble pas enthousiasmer les candidats à la primaire socialiste, des fois que François ne prenne la poudre d’escampette dans les sondages… Danser pour les autres n’est pas toujours de bon aloi.

Les nostalgiques du jerk, twist ou sirtaki ne manqueront pas de faire une apparition à peine remarquée, juste de quoi amuser un peu plus la galerie.

C’est triste pour les porteurs de bulletins du dimanche matin. Ils sont ballotés à droite à gauche sans trop rechigner. Ils ont bien du mérite… et l’orteil bien enflé.

Vous connaissez ma position… Et vous ? Irez-vous danser ce dimanche matin ?

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