La ragougnasse, ainsi dénommée pour afficher son côté dégueulasse, est pourtant un plat délicieux lorsqu’il est préparé avec plaisir et envie de faire plaisir.
En effet, rimer avec grasse, dégueulasse, bourbasse, chiasse et compagnie, ne lui rend pas service pour avoir bonne réputation.
Les variantes sont nombreuses. Outre la base immuable, sauce tomate de fin d’été de préférence, les haricots rouges, pour moi incontournables, on peut varier les autres ingrédients et la viande notamment.
Selon ce que vous avez sous la main ou d’après vos envies du moment, vous pouvez accompagner de boulettes façonnées à votre guise, des mélanges de viande et d’épices de votre choix, ne négligez pas les quatre épices, encore meilleures concassées dans un mortier.
Selon l’humeur, vous pouvez utiliser saucissettes, saucisses de Toulouse, chorizo, saucisson à l’ail, panzetta, vuletta et même salcicettu ou ficateddu lorsque c’est la saison. C’est variable, presque à l’infini, et c’est très bon, finalement.
Parfois, je réalise une ragougnasse de la mer avec des moules fraîches qui s’ouvrent directement dans la sauce, avec des crevettes, avec des calamars mais là, je dérive et m’éloigne de la recette originale, c’est le propre de la cuisine sauvage, intuitive, dont je raffole.
N’hésitez pas. Je vous assure que c’est très bon, je mets peu d’huile, parfois pas du tout, pour la rendre moins grasse, la ragougnasse ! 😉
C’est l’été, voici ce que j’ai cuisiné ces deux derniers jours.
Dès l’entrée de l’automne et les premiers frisquets, je vais essayer une nouvelle recette qui me trotte dans la tête.
Une salade de lentilles avec de l’oignon rouge et de la tomate légèrement compotés, un mélange froid accompagné de menthe fraîche… On verra, on verra le temps venu, c’est encore une idée, je n’ai jamais essayé, il faudra trouver un nom qui fasse envie…