Friand de cerises molles. le papillon « écaille de tortue » doit être dalien.
Je ne le vois quasiment jamais dans les parages sauf les années de désastre aux cerisiers.
Toutes les drupes sont atteintes de pourriture, pas une seule n’est saine.
Elles sont mollassonnes et habitées par la larve de rhagoletis cerasi, mouche de la cerise.
Cette larve se nourrit de la pulpe des burlats, en l’occurrence, et finira par choir au sol, s’enterrer pour passer l’hiver, puis ressurgir en mouche fringante, au printemps suivant.
Cette année la pluie a fait des ravages au verger, sans doute était-ce temps favorable puisque toutes les cerises sont habitées, sans aucune exception.
Ci-dessous, voici le papillon grande tortue friand de cerises molles.
C’est lui qui est le plus assidu sur le cerisier.
En entomologie comme en botanique mieux vaut en dire le moins possible si l’on n’est parfaitement informé.
Je ne mettrais pas ma main à couper, j’en ai trop besoin !
Belle photos mais quelle déception pour le jardinier gourmand qui attendait cela avec impatience…
Le temps des cerises n’est plus ce qu’il était 😉
C’était le temps des Rhagoletis ! 😉
C’est pareil pour les prunes, la vigne présente des grappes maigrichonnes aux grains parsemés.
Les tomates sont envahies d’aleurodes (mouches blanches piqueuses) qui provoquent un exsudat (miellat), substrat idéal pour favoriser la fumagine, une maladie poudreuse fongique qui envahit toute la plante, l’affaiblit et l’anéantit.
Seuls les poivrons semblent bien se porter, on dirait des poivrons de grande surface 😉
Eux rigolent : « Je reviens de Casino ! Ah Ah ! »