Chrysomèles.

Les chrysomèles sont des petits coléoptères de 7 à 8 millimètres, très voraces.
Il en existe de nombreuses variétés spécialisées sur une plante.
Il y a les exclusifs de l’aulne, du peuplier, du romarin, de la menthe, de la lavande, de la sauge, des lamiacées… Pour cette raison, la chrysomèle est peu mobile puisqu’elle ne s’intéresse qu’à une espèce de plante, on la retrouve facilement au même endroit et ses ravages sont importants. Elle se nourrit de feuilles tendres et de tiges encore jeunes ne laissant qu’une fine dentelle.

Cette année, je remarque nombre de feuilles trouées sur beaucoup de plantes.
On y trouve pucerons en abondance et toute sorte d’autres insectes dits ravageurs.
Les fourmis sont légions, on en voit partout et semblent avoir une préférence autour des plants de courgettes (?).
Les cerisiers et les pruniers dont la floraison fut abondante ne présentent que très peu de fruits, les pluies durables ont lessivé les pistils de sorte que la pollinisation fut très faible. En outre, si l’on rencontre beaucoup d’insectes voraces, je vois très peu de pollinisateurs.
A cette période, j’observais des abeilles longicornes, la charbonnière aussi, deux abeilles sauvages et solitaires. Leur présence, cette année, est confidentielle, il va falloir procéder à la pollinisation manuelle des courgettes par exemple, prions pour les tomates dont les plants semblent bien décidés à produire…

Chrysomèles à l’ouvrage.
Sur une fleur d’urosperme de Déléchamp, trois ravageuses, une pollinisatrice.
Deux œdémères nobles mâles, une cétoine grise, qui se nourrissent d’étamines et une abeille.
La pollinisation sera réduite à néant.

A suivre, l’abeille charbonnière, j’en ai vu une et je l’ai suivie.

2 Comments

  1. Bah y en a du monde…
    Il paraît que les fourmis sont là où il y a le plus de pucerons, elles se nourrissent de leurs déjections, donc il doit y avoir des pucerons sur les plants de courgettes. Les larves de coccinelles sont efficaces mais il faut les acheter s’il n’y en a pas dans les environs. Espérons que ce jardin si amoureusement entretenu tiendra malgré tout ses promesses 🙂

    1. Les fourmis exploitent les pucerons, elles se nourrissent du miellat qu’elles expulsent, on dit que les fourmis les traient en excitant l’abdomen du puceron…
      Il y a beaucoup de pucerons mais pas sur les courgettes.
      L’article à venir donnera d’autres précisions sur l’état du jardin.
      L’année est à fourmis, omniprésentes…

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