Ou charbonnière.
C’est une bonne butineuse. Bien plus grosse qu’une abeille domestique, toute noire avec des reflets bleu métallique, parfois des reflets bruns.
Elle vous contourne et vous ignore pour vaquer à son occupation essentielle, le butinage.
Ce matin, je faisais le point sur les ravageurs au jardin et la voilà qui débarque.
Je l’ai suivie un bon moment pour lui tirer le portrait. Je sais que je ne risque pas la piqûre. Ce n’est pas dans ses intentions si on la laisse tranquille. Seule la femelle possède un dard.
Le xylocope, son nom d’artiste, creuse des galeries dans le bois pour pondre un œuf par galerie. Pour cette raison, il faut surveiller ses poutres lorsqu’on le soupçonne de gîter dans une maison de campagne.
Certains entreposent du vieux bois pour lui offrir un habitat sur place. Cette abeille est solitaire et ne produit pas de miel.
Sa présence dans les jardins est de bon aloi, une assurance pour la pollinisation car elle est très active pour sa consommation de pollen.


Sommes-nous en présence d’un mâle ? Je ne serai pas si affirmatif.



Voici un aperçu de l’état du jardin cette année :

J’ai fait le même constat sur les pruniers, il y a très peu de fruits, cette année sera une année de très faible production.






On parle de gale liégeuse lorsqu’elle se développe à la surface de la peau (c’est le cas ici) et de gale en pustules lorsqu’elle pénètre dans la chair.
Après épluchage, les tubercules sont consommables et la conservation n’engendre aucune progression.
La maladie est provoquée par des bactéries qui se développent en cas d’humidité et de températures moyennes entre 19 et 24 degrés, ce qui est le cas dans mon microclimat. L’excès de calcaire favorise cette maladie, j’avais épandu le calcaire des poules, à l’automne dernier. Possible que ce soit la cause de cette maladie… je présume, je n’en ai aucune certitude.

Dans ce cas de figure gale est écrit avec un seul L, lorsqu’on consulte les descriptions sur la toile.

Ainsi va la vie au jardin… 😉
J’ai une grande admiration pour ces abeilles charpentières, belles images 🙂
Quand à la vie au jardin, avec ses années plus ou moins fournies en petits prédateurs, c’est ce qui rend le jardinier philosophe, qui prend les choses comme elles viennent sans user de pesticides et autres poisons…
Il y aura bien un quelque chose… 🙂