La giroflée des murailles dite violier ou ravenelle commence à envahir les environs.
J’en vois partout dans mon jardin, dans les haies. Elle semble privilégier les endroits cachés ou se mêle aux buissons passant ses têtes fleuries vers le soleil pour illuminer la petite broussaille.
Cette plante qui adore voyager, s’échapper des endroits où elle a été semée, fait partie de la famille des brassicacées. Allez savoir pourquoi et ce que cela veut dire !
J’ai retenu ce nom assez facilement, en l’assimilant aux bras cassés, c’est mon moyen mnémotechnique pour m’en souvenir, ça me fait une belle jambe…
On la dit crucifère aussi, c’est à dire que ses pétales sont en forme de croix. Il y en a tout une flopée de la même famille, le chou, le brocoli, la moutarde et tutti quanti.
Mon plaisir est non pas de connaître toutes les déclinaisons botaniques mais de la photographier.
La giroflée jaune par sa couleur ensoleillée a tendance à avaler les détails de sorte qu’elle apparait plus plate et moins photogénique.
Ce matin, la pluie avait cessé, le ciel était couvert, je suis allé à la rencontre des ravenelles.
Elle semblaient lavées par les pluies fines de ces derniers jours et de loin, on aurait dit qu’elles étaient lessivées.
Les voici en technicolor.
La nature fait ce qu’elle veut, le maquis a tendance à envahir le jardin et les plantes semées, elles, préfèrent prendre le maquis. Que de soucis pour le jardinier 😉
Et moi, je prends des photos 😉