Ail sauvage.

Disons d’emblée que « ail » est de genre masculin, ce n’est pas évident pour tout le monde.
Des ails au pluriel ou des aulx, moins ou plus du tout usité.

Dans mon coin, il existe l’ail des ours et l’ail triquètre, à ma connaissance.
Du genre allium pour les botanistes ou les initiés, il en existe jusqu’à plus de 600 espèces dans le monde.
Celui que vous voyez sur ces images est l’ail des ours, on le reconnait à sa tige cylindrique alors que la tige du triquètre a une section triangulaire.
On identifie l’ail sauvage à son odeur caractéristique lorsqu’on froisse une fleur, sa tige ou une feuille.
Je l’incorpore, écrasé au pilon dans un mortier, à une vinaigrette ou une mayonnaise.
Il y a sans doute de nombreux usages, mélangé à une sauce chaude, par exemple, sans le faire cuire, introduit en fin de cuisson ou après. Cuit il perd son goût, sa force.

La feuille visible derrière l’inflorescence est celle d’une graminée (folle avoine).

4 Comments

  1. mixer les feuilles dans de la bonne huile semblerait un bon plan pour avoir une petite bouteille d’huile parfumée dans son placard, prête pour la vinaigrette précitée hors saison 😉 bien jolies photos de ce met aimé des ours ! merci Simonu

  2. Mais vous utilisez quelle partie de la plante en cuisine ? Le bulbe comme pour l’ail classique ?
    Et est ce que le triquète est aussi comestible ?

    1. Oui, les deux sont comestibles.
      J’utilise tige et feuilles, le bulbe je le laisse en place pour l’année d’après.

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