Oh hisse ! Oh hisse !

J’avoue que je n’y croyais plus !

J’ai bien essayé tous les leviers sans parvenir à soulever marraines et parrains.

J’espérais naissance heureuse, comme dans nos hôpitaux par manque de personnel, je craignais le recours aux forceps… Ce fut un « Oh hisse ! » laborieux.

Je ne suis pas très heureux de devoir passer par le préachat, je déteste cette procédure, on ne peut indéfiniment solliciter amis et sympathisants.
On me l’impose, c’est ainsi, je m’en serais bien passé.
La première fois, je n’étais pas un écrivain connu, simplement écrivant.
Avec METAMORPHOSES, je ne suis pas un artiste mais un artisan qui doit encore faire ses preuves, bref un homme à risques.

Un temps, devant la difficulté à rassembler autour de mon projet, pourtant né des encouragements lors de l’expo de cet été, j’ai cru à un « adieu aux métamorphoses et l’autre face des choses ».
Je me demandais si je passais à d’autres causes ou m’éclipsais définitivement..
Je m’imaginais en veillée funéraire avant les obsèques privées d’un ouvrage mort-né, sans fleurs ni couronnes, le monde exempté de condoléances.

Et puis la vie rebondit 😉
Je suis encore vivant, l’espoir revient, la naissance est désormais entre les mains de l’édition.
On y travaille.
Nos anciens diraient « Que Dieu le bénisse ! »…
Et moi, je rame : Oh hisse ! Oh hisse ! il est temps qu’on en finisse ! 😉