L’homme équilatéral.

L’homme parfait, côtés égaux, angles égaux, bissectrice et médiatrice confondues et puis après ?

Mon évolution vers l’homme quelconque, je peux être scalène*, un peu triangle rectangle à l’occasion, parfois isocèle, j’ai cessé de viser l’équilatéral.
De formation scientifique à l’origine, je me suis égaré vers l’irrationnel par amusement bien plus que par conviction. Je taquine le mystérieux, la gambade, la vadrouille sans toujours chercher à filer nickel comme une droite parfaite et encore moins comme un segment de droite ou une demi-droite.
La ligne brisée, sinusoïdale ou complètement vagabonde ont ma préférence désormais.
A ma guise, à mon humeur du moment.
C’est tiguidou ! dirait une québécoise !
Vous avez remarqué qu’il m’arrive souvent de parler de sauts et de gambades, c’est plus frais, plus pimpant et surtout cela me donne l’impression d’être en vie et vivre vraiment. Vous savez, il ne faut pas gaspiller ses meilleurs moments lorsqu’on se promène dans les derniers parages et qu’on devine la sortie.
Tous les recoins, les plus reculés, les plus secrets, les plus obscurs ou inquiétants sont des endroits fréquentables, c’est là qu’on y débusque l’odeur du champignon moussu, le parfum de l’ambre et l’effluve entêtant du musc.
Je raffole de ces escapades hors des sentiers battus, ces fugues dans les buissons, ces fuites derrière l’inconnu, cela m’enchante au plus haut degré.

Il fut un temps, je m’extasiais devant le nombre d’Avogadro, je citais le théorème de Thalès plus souvent que celui de Pythagore, bien trop connu. Ça me faisait une belle jambe !

Cette folie de l’homme errant me vaut, de temps en temps, un rappel à l’ordre.
On me fait une leçon de logique que je connais parfaitement mais que je chahute sciemment pour m’amuser un peu.

De grâce sachez que j’entends bien tout cela, mais je m’en fiche, je préfère l’odeur du sauvage, l’odeur du maquis, divaguer à ma guise.
Suivez-moi plutôt dans mes élucubrations, sans s’emboucaner, sans se prendre la tête 😉

Si vous souhaitez en savoir plus sur le « TIGUIDOU » cliquez sur ce lien : Tiguidou. – Le cours de la vie

*Scalène = un triangle dont les côtés ne sont pas tous égaux, un triangle rectangle, par exemple.

Un coup les hiboux, un coup les petits hommes verts…

2 Comments

  1. Hum ! hum ! Les petits hommes verts sont aussi insolents que les zhiboux va falloir mettre de l’ordre à la rentrée ! 😉

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