Encore une découverte.

Ce matin en visitant mon jardin, il m’a semblé voir tout une colonie de coccinelles.
J’ai cru qu’il s’agissait de spécimens juvéniles.
C’est en approchant mon objectif pour les photographier de près que j’ai remarqué qu’il ne s’agissait pas de bêtes à bon dieu. D’ailleurs en moins de deux secondes le plus grand nombre de ces bestioles avait disparu ce qui n’est pas dans les habitudes d’une coccinelle qui s’envole et ne se réfugie pas aussi vite sur la face inférieure de la feuille.

J’ai réussi, assez difficilement je dois l’avouer, à identifier ce petit coléoptère. Il y a très peu d’informations sur lui et les deux espèces identifiées méritent circonspection avant de se prononcer.
Il s’agit, pour les entomologistes, du sphaéroderma testaceum ou du rubidium, de l’altise rouge pour le profane. L’altise rouge dont la larve est « criblante », c’est à dire qu’elle creuse des galeries dans le végétal jusqu’à voir le jour à travers la tige.
On dit aussi puce de jardin ou puce de terre pour les altises, en général.
Il en existe de plusieurs couleurs.

J’ai pu faire quelques observations en l’absence de connaissance précise.

C’est un insecte sauteur.
Ils étaient très nombreux.
Dès que je me suis approché, comme des asticots, ils ont sauté hors de la feuille.
Le végétal présente des ulcérations qui finiront en perforations, des ravages – importants – causés par l’insecte qui se nourrit en grignotant les feuilles.
C’est bien visible sur l’image en titre.
Son végétal préféré est le chardon.
Ici, sur une feuille d’artichaut, plante proche cousine des cardons. (Astéracées)
Vous avez remarqué ses yeux noirs et globuleux ?
En me voyant si près, l’altise rouge a fini par loucher 😉
Très belle couleur !
Elle m’interroge :
– Tu vas rester longtemps à m’observer ?
– Non, non, je m’en vais !
– Alors, ciao ! Porte toi bien !

Tout, tout, vous ne savez pas tout sur les altises rouges, moi non plus.
Vous avez très peu de chances d’en voir un jour si vous n’êtes pas un familier des jardins.

4 Comments

  1. Beaucoup moins sympathiques que nos amies coccinelles mais la découverte est intéressante. Quelle belle patience du photographe !

    1. Un rien m’allume, parait-il !
      Alors j’essaye de rester allumé mais la lueur ou la veilleuse me conviennent aussi 🙂

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