Anisoptère.

Bon d’accord, disons « Libellule » ce sera plus simple !

Ce matin était jour de cocagne pour la photo.
J’ai fait des découvertes, et avec la libellule, ce fut un coup d’bol inouï !
D’ordinaire, ce n’est pas facile de l’approcher si elle n’est occupée sur une plante aquatique au-dessus d’un ruisseau.
Là, elle était loin de toute rivière, je me demandais ce qu’elle faisait dans cet endroit.
Elle zigzaguait, cherchait un promontoire, hésitait beaucoup.
J’étais loin de penser qu’elle allait se poser à trois mètres de moi sur un tuteur de tomates.
C’était magnifique ! J’ai tenté ma chance sans trop y croire, j’ai cliqué et cliqué, tout en m’approchant, espérant qu’elle reste en place. Je suis arrivé à cinquante centimètres et lorsque j’ai voulu tenter la prise de face, le temps de baisser les yeux, elle avait disparu.

J’étais content d’avoir récolté quelques images.

J’ai fait ce que j’ai pu, à main levée et la respiration bloquée.
Voici son thorax, je me demandais ce qu’étaient ces billes rouges…
Ses ailes magnifiques.
Un réseau transparent et ces deux parallélépipèdes apparemment toilés, placés au même endroit sur les deux ailes.
J’ignore de quoi il s’agit et quelle est la raison de leur présence à ces endroits.
Son abdomen segmenté difficile à capter, il avait la bougeotte.
J’ai fait un pas de côté, le fond avait changé.
Une allure de trapéziste !
Deux gros yeux à facettes invisibles sur cette image.
Un superbe drapeau, une manche d’aéroport, je savais d’où venait le vent 😉

Ce n’est pas tout, j’ai d’autres images, la vie sur le fenouil à suivre.

2 Comments

  1. Vous pouvez être fier de vos images, dieu sait qu’on en voit sur les blogs mais rarement aussi belles!

    1. Vous savez, lorsque je suis revenu en Corse, j’usais mes vestes et chemises et les filles de ma classe disaient : « Maître vous êtes beau ! »
      Elles s’amusaient à savoir comment j’allais arriver le lendemain.
      Je leur disais « C’est pour vous tous que je me présente ainsi, pour vous être agréable. »
      Eh bien là c’est pareil, je fais de mon mieux, c’est une forme de courtoisie envers les lecteurs.
      Quant à « Vous savez » que j’utilise parfois, c’était un enfant qui m’avait interpellé ainsi : « Vous savez, je voulais vous faire un cadeau mais maman n’a pas pouvu ! On n’a pas trop de sous ! »
      J’ai trouvé cela touchant, alors j’utilise sa formule et je pense à lui. 🙂

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