La première rencontre, la plus matinale, le soleil n’était pas encore levé, m’a interpellé.
D’emblée, il m’a semblé que c’était du cinéma, une fleur se prenait pour une rose.
Je l’imaginais, de bon matin, se regardant dans la glace, faisant des effets de diva, se disant : « Suis-je la plus belle ? »
Des effets d’épaule, le cou légèrement tordu, un jeu de profil/face, elle n’en pouvait plus, elle semblait m’implorer : » Tire-moi le portrait, s’il te plait, s’il te plait ! »
Alors, je me suis mis à genou, j’ai cherché le meilleur angle et lui ai dit : « Ne bouge plus, voilà comme ça tu es la plus belle !’ Et clic ! et clac !
Voilà le résultat :



Un peu plus loin, j’étais attiré par une coccinelle en quête de pucerons.



Juste à côté sur une jeune pousse de chêne, une jolie perle…

La galle du chêne est provoquée par un cynips, une toute petite guêpe qui pique les bourgeons pour pondre. Une réaction s’ensuit provoquant une cloque qui va protéger la future larve. Cette dernière se nourrira même de cette cloque.
Le processus est complexe, je n’entrerai pas dans les détails des différentes galles, il existe aussi des « cloques à femelles » et des « cloques à mâles » rendez-vous compte !

Lorsque vous flânerez par monts ou par vaux, ouvrez grands vos yeux et vous découvrirez les trésors secrets de la nature qui pourtant sont juste sous votre nez.
Bonsoir Simon,
Vos écrits sont des merveilles , nous invitant à diverses émotions , qui transportent .
Merci à vous Simon , pour toutes ces belles phrases .
Amicizia .
Amicizia Passasacu !
Bonne soirée 🙂
C’est vrai qu’on ne se penche jamais assez sur ces petites merveilles qui nous entoure. Pourtat l’essentiel est là.
Votre coquelicot fait son festival de Cannes, bien vu 😉
Bien vu aussi pour le festival.
Avec le travail, je suis hors actualité 🙂