Avec le retour du printemps, retourne le brocciu.
C’était l’occasion de lui faire la fête sans se soucier si c’est équilibré ou non.
Quand on fête, on ne s’attarde pas à ces choses-là.
Lasagnes.
Voici, vous comprendrez en suivant les images.
Tarte au brocciu.
Naguère, on les nommait sciacci di brocciu ou imbrucciati.
C’était une autre histoire, elles étaient réalisées avec une pâte maison genre pâte brisée souvent façonnée avec du saindoux pour matière grasse et en mode chausson pour les cuire sur une pierre plate placée sur la braise ou sur le trépieds dans la cheminée.
Les cloques noires de la pâte cuite en étaient la signature et le goût était sublime.
Après cela une longue marche et advienne que pourra !
Demain n’existe pas.
Mmmm ça fait envie !
Je comprends pourquoi les imbrucciati qu’on trouve dans le commerce m’ont paru si fades et sans intérêt, ils n’avaient certainement pas tous les ingrédients que vous y mettez, notamment aucune trace de citron !
Le citron, il faut le forcer un peu, sinon son goût reste neutre.
Il s’agit de citrons non traités qu’on me porte.
Je fais des guirlandes de bouts de peau pour les mettre à sécher, le goût en est sublimé.
On peut ajouter du Grand Marnier cordon rouge, le cordon jaune est à écarter, je vais toujours au meilleur, je n’économise rien, gaspille volontiers y compris ma vie.
Mais que c’est agréable de se sentir vivre pleinement !
Epicurien, hédoniste de surcroît, sinon rien, il faut que ça râcle et que ça râpe 😉
Que ça vive quoi !