Larve au balcon…

Tomate au cochon.

Certaines années, la noctuelle, papillon de nuit, fait des ravages dans les plantations de tomates.
C’est le cas cette année, de nombreux fruits sont signés d’un trou béant, attestant du séjour de la chenille à l’intérieur du fruit.
En ce moment, la canicule sévit, petite canicule certes, et rend l’arrosage un peu trop intempestif. Très irrégulier, ce qui provoquerait selon les anciens jardiniers, la nécrose apicale plus communément appelée « Cul noir ».

Sur les sites agronomiques, il existe une autre version, la maladie serait provoquée par une carence en calcium qui ne parvient plus jusqu’au fruit pour équilibrer sa croissance. Le traitement se ferait par un apport de calcium au pied de la plante pour équilibrer la croissance d’un fruit en bonne santé.
Cette dernière explication me semble plus crédible car le cul noir de mes tomates n’intervient que dans un coin du jardin alors que l’arrosage est de même intensité et de même fréquence dans tout le potager.

Voilà ce qui a motivé mon passage ce matin, il me semblait que cet article serait hors actualité en attendant davantage.

La récolte s’annonce tout de même satisfaisante pour une culture totalement biologique sans autre apport que le compost maison.

Et alors, elle n’est pas belle la vie ?
Noctuelle.
Papillon de nuit au soleil.
L’artiste adore les tranches napolitaines.
Devant ma cuisine, à 5 ou 6 pas seulement de la porte, tout va bien.
C’est ma réserve d’urgence.
Les couilles de taureau sont prometteuses et s’annoncent pesantes.
Je vais goûter à midi mes premières Carbon qui ressemblent beaucoup à la Noire de Crimée.
Les vilaines au « cul noir », désormais plus nombreuses (triplées) gisent dans un coin du jardin.
Certains vont crier à l’inconscience « faut les brûler ou les écarter », que nenni, ce n’est point une maladie cryptogamique, il n’y a aucun risque de contagion.
Eliminer les malades pour laisser le calcium aux tomates restantes (Apport de chaux éteinte, de cendres de bois ou de coquilles d’œufs et surtout beaucoup prier en attendant la suite…)

Pour midi donc, salade de tomates, concombres, oignons rouges, olives, anchois et puis basta !

Olives et anchois à part car certains n’aiment pas.
De la bonne huile d’olive fruitée…
Vous voyez cette fraîcheur venue du fond du jardin ?
Ah ! Vous ne pouvez sentir, j’ai oublié le basilic, je file le chercher, il est juste à côté de la porte 😉

Bonne suite à vous chers amis 🙂

4 Comments

  1. Un couple de mes amis, agriculteurs bio par conviction plus que par tradition m’a fait connaitre cette noctuelle et ses tunnels voici quelques années.
    Beau reportage ici
    A te relire

  2. C’est pas la part de l’ange, c’est la part de la noctuelle 🙂
    Bon il reste quand même de quoi se régaler, c’est l’essentiel !

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