Un p’tit coucou culinaire.

J’ai un peu de temps libre et le plat que je vous propose est d’actualité.

C’est la pleine saison des courgettes. Je les cueille lorsqu’elles sont encore jeunes pour réaliser des farcis.

Il y a autant de manières de farcir les courgettes que de cuisiniers en herbe, en buisson ou vieux chêne.
Aujourd’hui, j’ai choisi de les cuisiner à l’ancienne.
Nous n’avions pas toujours de quoi acheter de la viande hachée alors grand-mère se contentait de singe appelé corned-beef.
Le corned-beef d’aujourd’hui est de composition moins noble que naguère réalisé à partir de pot au feu. On a pris quelques libertés dans la composition en ajoutant des abats qui changent le goût. Privilégiez le haut de gamme sans abats.

L’originalité de ce plat est de réussir la « croustille » et pour cela il faut éviter tout excès d’humidité. On y veillera tout au long de la préparation.

Préparation des courgettes.

Ces courgettes ont cuit à l’eau bouillante entre 15 et 20 minutes.
Grossièrement évidée car encore un peu fermes.
Il faudra nettoyer le plat pour assécher au maximum, supprimer l’excès d’humidité.

La farce doit être sèche.
De la mie de pain rassis dans du lait et bien égouttée, le corned-beef (une boîte suffit),
les tripes des courgettes passées au tamis pour ôter l’humidité,
du sel du poivre et le secret, si secret il y a, beaucoup de persil haché et beaucoup d’ail écrasé.
Le goût ressortira à la dégustation.
Du parmesan en copeaux, c’est plus fort en goût.
On mélange.
Plat essuyé, un fond d’huile d’olive.
On farcit largement.
La croute du pain rassis est réduite en chapelure.
On « chapelure » les farcis.
Un filet d’huile d’olive pour la croustille.
Voilà le résultat, ces farcis doivent craquer en bouche.
Le fond est légèrement brûlé.
C’est encore meilleur froid, le lendemain ou le soir même.
Après un temps de repos.

On peut réaliser les mêmes farcis à la sauce tomate que l’on peut mener à croustille aussi, ou non.

Le secret donc, c’est pas trop d’humidité, s’assurer de bien saler et poivrer, bien ailler et persiller, aussi.

C’était mon coucou du jour.


« Mes affaires » avancent bien, il y a des chances pour que je débarque plus tôt que prévu.

Bonne suite les amis, et…
Bon appétit, bien sûr 😉

6 Comments

  1. même réflexion qu’Alma !
    « débarque » ???????? vous êtes sur un bateau Simon ? je vous pensais en famille caché dans le maquis

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