Enfin, je veux dire au ras du sol.
C’était un matin calme, le ciel était couvert et l’ambiance semblait tristounette, farineuse.
A plat ventre sur le sol, au risque de me faire passer pour un fou, vous savez, les gens ne comprennent pas ! A nos âges, on ne « gamine » pas !
Auraient-ils imaginé que je prenais mon pied en visant les fleurs ?
Certainement pas.
Seraient-ils venus à moi en courant pour me demander si tout va bien ?
Peut-être.
Mais ce qui est sûr ou presque, ce sont les commentaires : « Simonu perd la tête ! Simonu hè tontu ! (est fou) Simonu se prend pour un jeune ! Bref, certainement pas des louanges.
J’étais donc au ras des pâquerettes et je focalisais sur une fleur puis une autre, une autre encore, pour multiplier les décors à partir du même plan.
Lorsque je suis tout à mes images, j’anticipe, j’imagine toujours comment sera la photo.
Parfois, je sens le bon coup mais je garde mon plaisir pour plus tard, au moment de la découverte du cliché sur l’ordi.
Voici donc ce que j’ai récolté ce jour-là, j’espère qu’une ou deux, au moins, vous plairont.
Je ne suis plus le gymnaste que j’étais, une fois à plat ventre, je ne me suis plus levé.
J’ai rampé un tout petit peu à droite, à gauche, pour à peine changer les plans.
Voilà pourquoi ces images se ressemblent.
Vous avez identifié les pissenlits et la vipérine, c’est moins sûr pour le plantain fleuri… enfin, je crois !
Et pour me lever, je préfère laisser l’appareil à terre si des fois je partais, tête la première, en total déséquilibre… 😉
Bonne journée !
C’est pas une ou deux que j’aime, c’est toute la série 🙂 digne de grands maîtres Impressionnistes.
Les couleurs de la vipérine sont extraordinaires, surtout vues au ras du sol, ça vaut bien quelques contorsions acrobatiques mais enfin Simonu, ne tentez pas le diable 😉
Le diable me connait, il ne se soucie plus de moi 😉
En effet, les couleurs de la vipérine sont belles.
l’ennui pour moi ne serait pas de me mettre au ras du sol mais plutôt de m’en relever ! tontu doit correspondre au marseillais toti ! quand papa me grondait gentiment il me disait « oh toti ! » (en appuyant sur le o 😀
Avant de me lever, je vérifie s’il n’y a pas quelqu’un dans les parages car j’ai du mal aussi 🙂
Quant à « Toti » ça doit être ça…
Est-ce grave ? … elles me plaisent toutes !
Quant à se relever c’est comme monter sur une chaise d’un seul élan… c’est plus toujours aussi commode !
Le point de vue est parfait ! On s’imagine allongée parmi la palette des couleurs, à ressentir la terre de tout son corps, disparaître au milieu des fleurs sauvages.
L’amour du risque est témoin de jeunesse ; l’art de la relève, témoin de sagesse. Sage et Fou, si ce n’est pas le privilège du bien « grandir » !
Merci pour ces superbes clichés si harmonieux.
🙂
Bonne soirée Sylvie !