Du bon usage du pléonasme ou L’eau qui mouille.

Dire ses quatre vérités à l’eau tombée du ciel.

Depuis La Palice et même avant lui, l’eau qui mouille est devenue vérité criante 😉
Pendant la pluie comme après, l’eau tombée du ciel laisse des traces d’humidité partout. Ça dégouline, ça ruisselle et puis ça goutte.
En voici des exemples irréfutables avec les images qui suivent.

Ce n’est pas l’homme mais l’araignée qui a donné l’idée de piéger la rosée ou la vapeur pour récolter de l’eau.
Sa toile est piégeuse.
L’humain n’a fait que copier ce qu’il a vu dans la nature avant d’installer des filets serrés, à flanc de montagne, pour piéger l’humidité ambiante avant de récolter l’eau captée, dans des réservoirs.
Certes, l’araignée s’en serait bien passée, elle n’a pas besoin de tant d’eau à la maison, trop tard, l’idée était bonne.
La vipérine est toute chose…
La cosse de la gesse commune a sorti son tuba, sait-on jamais !
La vesce craque plie.
A l’abri sous la voute de la folle avoine.
Pour les couleurs.
Résiste ! Ne courbe pas l’échine !
La goutte au nez du plantain.
Voilà pourquoi « le pois de senteur ».

Après ça sèche !
Ne riez pas, j’ai entendu certaines personnes l’affirmer avec le plus grand sérieux, un descendant direct de La Palice, notamment.

Almanito a gagné son pari, notez bien que je ne l’avais pas relevé : un Simonu, ça bavarde énormément, vous l’imaginez sans piper mot ?
Le jour où il cessera de parader, il sera mort.
Là, ce n’est pas une lapalissade car on peut cesser de parader avant de mourir, même bien avant le dernier quart d’heure !

« Un quart d’heure avant sa mort, il était encore vivant ! » Jacques de Chabannes, marquis de La Palice (1470/1525)

Un jour, peut-être inventera-t-on l’eau déshydratée mais là c’est encore une autre histoire.
Il ne suffira plus d’une boutade pour y parvenir.

Imaginez-vous la stockant dans votre poche, la sortir dans le creux de la main, l’offrir au ciel à la moindre pluie pour la réhydrater… magique, non ?
Quel bond dans le progrès !

N’allez surtout pas croire que je commence à m’égarer, tout va bien, la pluie est passée…

8 Comments

  1. C’était la sagesse ancienne que de savoir regarder et s’inspirer de la nature. Aujourd’hui que la planète secoue les puces que nous sommes, certains jeunes penseurs se disent que c’est seulement en copiant les grands principes de la nature que l’homme sortira la tête de la poubelle qu’il produit, sans la moindre conscience, faisant fi de toutes les autres espèces qu’il condamne. C’est pourtant presque une La Paliçade !
    A l’eau tombée du ciel, à la beauté de chacune de ces fleurs sauvages, à la besogne de chacune de ces petites bêtes … on trinque !

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