J’étais de mauvais poil.
« Pour se faire des ennemis, pas la peine de déclarer la guerre, il suffit juste de dire ce que l’on pense. » Martin Luther King.
De quoi faire une chanson, si vous avez la musique en tête, ce texte est pour vous…
Vous pouvez le chanter.
Ces gens qui passent
Toujours la même rengaine,
On s’demande ce qui les ramènent,
Longtemps, vous promènent
Sans vous douter où c’la mène.
Ils disent des choses
Que l’on arrose,
Des mots à l’eau d’rose
Remplis de joie, jamais moroses.
On n’voit rien venir
Bel avenir
Tout est promis
Tout est permis.
Mille fois vous embrassent
Mille fois vous enlacent
Un jour agacent
Les gens qui passent.
Votre horizon
C’est leur raison,
Pas de mouron
C’est le ronron.
Vous les croyez
Sans vous méfier
Et pour confiance
Faites confidences.
Vous vous livrez
Vous vous donnez
Toujours plus nu
Vous pensant cru.
Mille fois vous embrassent
Mille fois vous enlacent
Un jour lassent
Les gens qui passent.
A force d’usure
L’humeur s’fissure
Leurs mots grinçants
Sont moins marrants.
Naissent les doutes
Alors plus francs,
C’est la déroute
Et bien moins grand.
Qu’ai-je donc fait ?
Ma solitude
Leur certitude
Tout est parfait.
Mille fois vous embrassent
Mille fois vous enlacent
Un jour tracassent
Les gens qui passent.
Inutile de penser
Pourquoi vous user
Vous êtes déraison
Et eux raison.
Vous perturbez
Puis les troublez
Vous déroutez
Sans vous douter.
C’est de vot’e faute
Jamais des autres,
Tous des apôtres,
Votre humeur saute.
Quel cynique
D’être authentique
De dire tout cru
Bien mal venus
Des mots vivants,
Des mots gênants.
Supporte plus
Les arrivistes
Et égoïstes
Les imprévisibles
Les inflexibles
Les malvenus,
Je n’en veux plus.
Qu’ils aillent au diable
De leurs tourments
Sont pas fiables
Et pas marrants
Ils vous aiment plus
Et moi non plus
C’est leur affaire
Plus rien à faire…
J’ai pas vu venir
Les états d’âme
Des gens qui passent
Et leurs travers…
Mille fois vous embrassent
Mille fois vous enlacent
Un jour se cassent
Les gens qui passent.
Et quoi qu’on fasse,
Un jour ils tracent
Et puis s’effacent…
Les gens de glace
Fondent au soleil
Reste la flaque
De leur arnaque….
Ces gens qui passssent !
Bizarre, bizarre ! WordPress m’a refusé l’intitulé « Humeur », j’ai dû passer par « Cabrioles »
Sont rhabillés pour l’hiver « les gens qui passent » 😉
Vous avez aussi un talent de parolier, voilà une nouvelle carrière devant vous Simonu 🙂
J’adore votre bohémienne, elle ne fait sûrement pas partie des gens qui passent.
La bohémienne (coquelicot après la pluie), c’est ainsi que je la nomme aussi, a bien voulu illustrer ma chanson en faisant mine de passer.
J’ai un air dans la tête.
Un musicien voulait mettre une musique mais le texte est trop long, j’avais suggéré de le raccourcir, alors je l’ai proposé à la cantonade.
Quant aux gens qui passent mieux vaut être rhabillé car l’hiver n’est pas fini et pince en ce moment 😉