La Bonne Année et paroles au vent.

L’homme est incorrigible. Une fois l’an, Il se sent tout puissant, il ose distribuer des vœux et des souhaits qu’il sait paroles au vent.

L’année 2013 vient de commencer, ce mois de janvier est la saison des distributions illusoires.

La paix et la santé qui reviennent le plus souvent, les plus recommandables, sont les plus aléatoires. Le souhait reste un vœu pieux.

Pourquoi ce besoin de clamer ce qui n’est même pas promesse ? A plus courte échéance, puisque l’avenir et les évènements futurs ne nous appartiennent pas, oser simplement : l’année s’achève, je voulais te dire que je pense à toi, que je t’aime…J’espère encore un bon bout de chemin avec toi, avec vous… Simplement avouer ses sentiments.

Les plus fervents se disent : « les vœux 2012 ont marché puisque je suis encore là pour adresser ceux de 2013 », en oubliant tous ceux qui ne sont plus de ce monde pour recevoir la « Bonne Année » à venir.

Je préfèrerai demander : continuons à nous voir et nous parler, nous réunir, essayons encore des bons moments… cela est réalisable, ne tient qu’à nous, tant que vie nous préserve. Mieux vivre ce temps que vie nous prête, jouir du moment qui passe sans se soucier des lendemains qui ne nous appartiennent pas. Carpe Diem !

En attendant, j’ai chargé l’araignée de faire son vœu à ma place… Araignée du jour, araignée du soir, n’évoquent-elles amour et espoir dans le dicton populaire ?

Mon araignée de l’après-midi, vous dit :

                                                                                                                            … quand même.

 

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