Les cloportes et les sombristes.

Dans la lointaine galaxie des « Rayons noirs », il existe dans la partie sombre, une planète dont les habitants auraient disparu pour des raisons encore obscures.
On imagine que les « sombristes », êtres supérieurement intelligents, auraient sombré lors d’un télescopage entre planètes dont le phénomène d’attraction serait devenu anarchique. La lueur de cette explosion, qui ne disparaitra pas avant des milliers d’années, est encore visible grâce au télescope Hubble. C’est le même effet que le phénomène bien connu des étoiles dont on voit encore la lumière, longtemps après leur disparition.

La légende, puisqu’on n’a pas de preuve formelle, dit que la terre fut colonisée ou du moins visitée par les « sombristes » juste au moment de la disparition des dinosaures, quelque chose dans le genre.
Comment sont-ils arrivés jusque-là puisque la distance phénoménale qui sépare Terre de la planète Sombre dépasse l’entendement humain ? Mystère.
C’est au cours d’une de leurs visites que des cloportes auraient été perdus ou déposés sur terre. Ce qui expliquerait leur mode de vie très curieux. Un mode de vie peu connu avant l’observation sérieuse de cette petite faune très utile au jardin.

Ces bestioles qui ne sont ni insectes, ni araignées, ont gardé la « sombritude » de leur origine.
Ils vivent dans des endroits obscurs et humides.
Les cloportes qui possèdent 14 pattes, une carapace noire, le plus souvent, qui rappelle celle du homard, ont été classés dans l’ordre des crustacés terrestres.

Comptez bien !

On les rencontre dans les endroits très fournis en végétaux morts dont ils se nourrissent en laissant des débris de très faible calibre qui facilitent la décomposition végétale et favorise la formation de compost. Une contribution très utile conjuguée à celle des lombrics et autres intervenants dans la dégradation des végétaux.

Le petit crustacé qui fuit la lumière et le sec est très craintif, il se met en boule dès qu’un danger lui semble imminent.
Il m’est arrivé d’en voir rouler comme une bille, après s’être recroquevillé au sommet d’une pente. C’était l’effet de la déclinaison et non l’envie de s’amuser à « rotuler »*, aucune intention de sa part, que de la physique pure.

Mise en boule en cours, une fois terminée on ne voit plus les pattes.

Des « sombrites » au cloporte, il n’y avait qu’un pas pour mon imaginaire toujours à l’affût d’une faribole amusante.

C’était l’occasion de vous présenter une deuxième fois cette bestiole qui se fait écraser par ignorance et dégoût.
Désormais, vous regarderez les cloportes de plus près et les laisserez vaquer à leur paisible vie, certes obscure mais très utile au jardin…

Quant à la planète Sombre et ses sombristes, ce n’est qu’une facétie de plus à mon palmarès de blagueur plus que de blogueur 😉

*Rotuler = Souvent rencontré dans des traductions fantaisistes pour expliquer un mode d’emploi et signifier Rouler.

L’image en titre, n’est que la métamorphose de celle du fraisier en hiver vu dans « Couleurs pain d’épice 2 »

Juste devant, un fruit de luzerne.
Spirale senestre (qui tourne à gauche, contraire des aiguilles d’une montre).
Galaxie des Rayons noirs, autre vue.


3 Comments

  1. Des sombristes… Mais oui bien sûr 😉 Ha c’est tout un univers ce jardin d’Arastaca et j’adore ce qu’il s’y passe 🙂

  2. Ah ! Vous en aviez entendu parler aussi, des sombristes ?
    Il s’en passe des choses dans mon jardin secret… là où les neurones bouillonnent sans arrêt.
    Cet apm, ça mijote, seulement. 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *