Le chat haret ou féral est un chat domestique retourné à l’état sauvage.
Un chat qui a fugué, qui a été abandonné, parfois, qui a fui la maltraitance.
Il se nourrit par prédation, c’est à dire qu’il chasse, rongeurs et oiseaux pour l’essentiel.
Sa prolifération rapide et débridée n’est pas sans conséquences, surtout sur une île.
Il peut être responsable de la disparition de certaines espèces d’oiseaux notamment.
On pense qu’il serait à l’origine de la disparition du dronte, le dodo de l’île Maurice, avec l’arrivée de l’homme dans cet endroit non habité.
Cet oiseau trop massif donc trop lourd, incapable de voler et qui nichait au sol, constituait une proie facile pour le félin importé sur l’île pour tenir compagnie à l’homme. Jusque-là, le dodo n’avait pas de prédateurs et vivait paisiblement.
En Australie, certes vaste territoire, on comptait en 2017, 7 000 000 de chats féraux (on dit férals aussi) dispersés dans la nature. Des chats domestiques avaient été lâchés dans les champs pour lutter contre les rongeurs
Il serait impossible d’apprivoiser un chat haret après 5 semaines passées à l’état sauvage.
Même plus jeune, ses instincts prendraient le dessus…
Il n’a rien à voir avec le chat sauvage, plus massif pouvant peser jusqu’à 8 kg. Son pelage est tigré et très épais en hiver. Il est plus difficile à voir que le chat haret et plus rare en France, évidemment. Sa population est régulée par certains prédateurs qui prélèvent une partie de sa portée. Son croisement avec les chats fugueurs est une menace pour son espèce qui dégénère. Très sensible aux maladies, il se porte bien mieux sans ces cousinages…
Dans un jardin :











Ils sont superbes! Je sais que ce sont de terribles prédateurs mais malgré ça j’ai une prédilection pour les chats, peut-être parce qu’il y en a toujours eu autour de moi dès l’enfance. Lorsque je suis arrivée dans le quartier où je vis maintenant, il y avait des chats qui correspondent à votre description du chat sauvage: très hauts sur pattes, très farouches avec néanmoins un regard impressionnant et tigrés. Malheureusement ils ont tous été empoisonnés comme c’est régulièrement le cas dans le quartier. Je n’en ai jamais revu de semblables par la suite.
Ce serait surprenant que ce soient des chats sauvages, ils vivent dans les endroits boisés, difficiles à voir et surtout ils ont des pattes plus courtes et plus solides que les autres chats. Pattes courtes est une caractéristique à prendre en compte pour les sauvages.
Allez, disons qu’il devait s’agir d’une race particulièrement grande du géniteur en marronnage 😉