Fin du monde.

Aujourd’hui, je m’offre une petite digression, histoire de s’amuser un peu d’autres choses de la vie.

 

On blague, on blague mais le temps presse. Le 21 décembre 2012 est tout proche et le calendrier Maya désigne cette date comme étant celle du dernier solstice d’hiver. En langage plus cru : ce sera la fin du monde.

Certains commencent à avoir les chocottes. Alors pour éviter la panique généralisée d’autres chercheurs affirment que les Mayas n’ont jamais prédit cette issue fatale.

Allez savoir ce qui se passe au-dessus de nos têtes. Le ciel est rempli de machins qui tournent autour de notre planète et qui risquent un jour ou l’autre de nous retomber sur la tronche. Des astéroïdes rôdent dans les parages et pourraient bien venir nous percuter un de ces quatre matins. Sans parler du soleil qui n’est pas à l’abri d’une explosion gigantesque… il pourrait bien nous en cuire, c’est le cas de le dire. 

Les plus crédules, même les plus fervents croyants, finissent par en oublier Dieu. La peur les paralyse au point qu’ils craignent que le Tout Puissant soit bien incapable d’empêcher ce big-bang à l’envers ?

Je suis définitivement rassuré depuis que j’ai découvert un nouveau calendrier en piochant dans mon jardin. Si mon décryptage est exact, il daterait de 6  828 avant JC. Il est écrit en parfait français de l’époque et annonce un nouveau cycle qui se chiffre en millions d’années. De quoi être rassuré pour bon nombre de générations.  Vous pouvez donc dormir sur vos deux oreilles et passer vos commandes pour Noël afin de fêter dignement le non évènement avancé par des Mayas facétieux.

Les adeptes du pari pascalien diraient : « Vous avez tout à gagner en pensant à passer un Joyeux Noël. Si la fin du monde intervenait le 21, vous n’auriez rien perdu de vos commandes, dans le cas contraire, avec le champagne bien frais, vous serez prêts pour une mémorable bamboula ».

Les statisticiens ne manqueront pas de relever au soir du 20 décembre à l’approche de minuit, un nombre anormal de crises cardiaques et de suicides dont les devins d’une autre époque seraient co-responsables avec l’état physique des âmes au cœur ou à l’esprit fragiles.

Je blague, je blague… mais cela ne nous met pas à l’abri d’une de ces saloperies qui pourraient pulvériser notre globe patrouillant dans l’espace plein de dangers.

Lorsqu’on songe à la mort ordinaire qui touche toute personne de passage sur cette terre et qui intervient chaque jour, on peut légitimement s’interroger : « Au fait, est-ce la fin du monde pour toute personne qui s’en va de cette planète ou est-ce un départ pour une autre vie ? » Là est la question : « disparaître ou revivre ? » La seule qui n’a pas de réponse ici-bas, s’il existe un là-bas. Un immense point d’interrogation qui fait rêver, espérer ou angoisser.

Avec toutes mes salades et mes pitreries, nous ne sommes pas plus avancés, non plus ! Voilà pourquoi mieux vaut penser à toutes ces bonnes choses qui nous attendent trois jours après la fausse fin du monde.

Saluta a tutti e paci in u ciarbeddu !*

 

*Santé à tous et paix dans la tête.

2 Comments

  1. Fichtre Simon ! Voilà bien le premier discours à tendance court termiste qui me réjouisse ces temps-ci !
    Il est vrai qu’il ne s’agit pas d’économie au premier chef. Mais laissons cette pseudo science aux marchands d’orviétan.
    Il est sain qu’une pensée élevée nous ramène … sur terrre.
    Je m’en vais la diffuser par mes humbles moyens.
    A vous relire .

  2. Et il y en a meme qui se construisent des bunkers , qui les remplissent de nourriture pour des années, revant d’échapper au cataclysme et d’etre les derniers survivants sur terre, j’ai vu ça à la télé l’autre jour…tres drole!!…je pense que toute cette nourriture, n’aurait pas fait de mal aux » restau du coeur »…bref à chacun son délire, mais je n’y crois pas , on va encore passer Noel comme tous les ans à s’empifrer en attendant la nouvelle année..et comme tous les ans quand elle sera la on dira tous en soupirant …une de plus !! comme le temps passe! (j’aime bien tes dessins…tres originaux!)

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