Nous étions au mois de juillet bien sonné.
J’étais tombé sur un filon. Un trésor ostentatoire, visible de loin et donc à la portée de tout passant.
Une lunaire en fin de cycle dont les fruits étaient à maturité.
Cette plante plus connue sous le nom de monnaie du pape ou herbe aux écus, m’a permis de m’amuser un peu en cherchant à comprendre la formation de ses graines. Une description sommaire.
L’image dans le titre est un cliché qui date de la fin avril, un cadrage flatteur des fleurs dont la couleur et la grâce sont du plus bel effet.
Je vais vous faire partager ma découverte en jouant au profane et en utilisant un langage qui n’a rien de scientifique, un langage imagé compréhensible par le commun des mortels, un langage né de mes observations amusées.
En observant une pièce de monnaie du pape, on remarque qu’elle se compose de trois membranes. Une médiane sur laquelle se forment les graines et deux membranes externes protectrices ou enveloppantes. Sur la membrane centrale insérée dans un cerceau, on observe bien les canaux nourriciers de la graine, rattachés au cerceau qui communique avec la plante grâce à un pédoncule floral.
Tout au bout de la pièce, une sorte de dard ou de rostre inoffensif, pour faire joli sans doute, j’ignore s’il a une fonction.
Voilà ce que fut ma journée de numismate, de collectionneur de graines de monnaies du pape…
Numismate = Collectionneur de monnaies anciennes, de médailles ou spécialiste de l’étude des monnaies et médailles…
Passionnant et que de jolies photos! Avez-vous resemé les graines? C’est vraiment une très jolie plante, depuis le début jusqu’à la fin.
Oui, j’avais récolté les graines.
Je crois que Gaëtan qui m’a découvert lorsque nous écrivions des chroniques dans le monde puis est passé me voir, en a ramené chez lui. Ou, je les avais récoltées pour les lui envoyer, je ne sais plus… Nous sommes devenus amis rencontrés sur la toile…
Je lui dois les belles giroflées, il en existait déjà, des sauvages, mais les siennes venues de Vendée, se plaisent beaucoup ici.
La lunaire se répand un peu partout, je n’ai pas besoin de semer, tous les ans j’en découvre là où elles n’étaient pas l’année précédente.