Ecouter le vent.

Image : Un soir de couchant, vu de ma fenêtre.

Avertissement. N’y voyez aucune tristesse, ce sont mes choses de l’envie, les choses de la vie 🙂

C’était un jour qui se lève,
Dont on ne voit le soleil couchant.
Un matin charmant
Qui s’endort dans un rêve.

Des dimanches, des lundis, des mardis,
Des mercredis jusqu’aux samedis
Qui vont qui viennent
Inlassablement reviennent.

Je ne sais plus quel jour,
Je te disais mon amour.

Donne-moi la main
Je vais te parler des lendemains
Qui vont qui viennent
Jamais ne reviennent.

Lève les yeux
Dans la nuit vers les cieux.
Regarde cette étoile qui brille,
Qui clignote et scintille.
J’irai là-bas
Puisque je ne sais rien de l’au-delà.
Les soirs sans nuage
Tu verras mon image
Qui va, qui vient,
Qui dit tout, qui dit rien
Et toujours revient.

J’ai rendez-vous un jour
Que je n’ai pas choisi.
Même le temps ne sait pas.
On se croisera sur son chemin
Bientôt ou bien plus tard.
Au hasard,
Un de ces jours incertains
Par un affût
Qui sabre et puis s’en va.

Un piège tendu.
Où, quand ?
Je serai là,
Ce jour qui vient,
Jamais ne revient.

Immanquable.
Impitoyable.

Aux aurores,
Après midi,
Au crépuscule
Ou bien de nuit,
J’ai rendez-vous avec l’ennui.

Partir dans l’infini,
Filer vers l’oubli.

Le temps te le dira.
C’est lui qui décide.
C’est lui qui passe.
C’est lui qui efface
Jamais ne repasse.

Un jour, je me disais :
Je suis venu,
J’ai vu
Et je n’ai rien compris
Au sens de la vie.

Des mots sortis du temps,
Pour en faire mon épitaphe
Et p’is taf !
Les jeter au vent…

Ecoute le vent
Il te parle du temps…

Après le vent…

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