Macho, moi ? Vous n’y pensez pas !

Hier, j’écoutais et surtout je regardais Nathalie Arthaud se contorsionner à nouveau devant les caméras.

Quelle énergie ! Cette travailleuse se bat comme une diablesse pour les travailleurs. Elle demande le SMIC à 1700 € et ne tardera pas à  proposer plus, car du côté de Mélenchon on revendique déjà le même niveau : c’est en exigeant beaucoup  que l’on obtient le raisonnable. Allez ! Essayez donc 2000 !

En coupant le son, puisque le contenu est toujours le même, je voyais son joli visage se déformer, ses lèvres se retrousser pour augmenter l’agressivité de sa bouche grimaçante et ses yeux devenir sévères pour assombrir le regard. Pourtant, je percevais une douceur sous ce masque douloureux. Je sentais que derrière cette apparence menaçante, il y avait la belle âme d’une jeune femme qu’on a envie de prendre dans ses bras. La caresser gentiment, doucement, pour que progressivement ses traits s’adoucissent et apaisent le minois de  la jolie femme qu’elle est.

On se surprend à dire : Non, Nathalie, ne te mets pas dans cet état… A la longue, tu risques l’hypertension pour des clopinettes… Souviens-toi, Arlette ta copine, depuis Giscard qu’elle ferraillait, elle y serait encore si l’âge l’avait épargnée. Ressource-toi, Sarko est parti, ça va être plus cool avec François. Ménage-toi pour 2017, tu auras besoin de toutes tes forces aux prochaines présidentielles. Garde tes cartouches au sec, elles seront plus efficaces pour doubler ton score de 2012, car se démener ainsi, pour 0,56 % des voix au premier tour, avoue que ce n’est pas cher payé.

Entre Mélenchon la castagne et Arthaud la menace, je préfère mille fois regarder Nathalie monter au créneau… les hommes, on les a assez vus… Vive la parité ! Ca ne bougera pas beaucoup au niveau des idées mais quel changement visuel ! Et quel plaisir, si elle parvenait à sourire pour dire les choses autrement !

Esthète, modestement, pas macho.

J’avais juste envie de m’amuser un peu et il n’y a pas mieux que la politique pour cela.

Pour me faire pardonner, je vous offre le sourire de la vipérine et du lupin sauvage de nos chemins.

 

 

 

1 Comments

  1. j’ai ris en lisant ton texte car tu l’as bien observée la mere Arthaud, c’est vrai qu’elle se met une pression incroyable,et elle s’enlaidit beaucoup en tordant sa bouche quand elle parle et c’est vrai aussi qu’on a envie de lui dire … »cool ya pas l’ feu au lac »! mais peut etre est elle passionnée..ou alors tres responsabilisée d’avoir à succeder à Arlette Laguillier?…Je ne pense pas que tu sois maccho! ou alors …le juste ce qu’il faut et qui ne se voit pas.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *