Hier soir sur le coup des vingt heures c’était la rencontre annuelle des cousines de Vendée avec celles de Bastia.
Ah la la ! Dès l’après-midi, ça bougeait déjà, la maison tanguait comme un bateau sur une mer agitée. Ça bouillait, ça sautait à cloche pied et quelques cris précurseurs étaient lâchés à la cantonade, pour se préparer. C’était prometteur !
Le soir à 20 heures presque tapantes, embrassades, accolades fermement accolées, trépignements, sautillements sur place et hop, les équipes étaient formées, les grandes avec les grandes, les petites avec les petites, on avait plein de choses à se montrer.
Installé tranquillement à la Zinella, les deux grandes viennent me voir avec un grand cahier à ressort :
Missiau ! On voudrait faire un herbier, on peut aller au jardin chercher des feuilles ?
Quelques minutes plus tard, elles étaient de retour et me voilà pour quelques instants professeur de sciences naturelles.
La leçon fut très courte mais très rythmée, primesautière comme j’aime. Allez, hop ! Hop ! Et elles riaient.
Figurez-vous, que ma démarche enlevée était volontaire, les enfants apprennent mieux de la sorte. C’était très diapason endiablé. Ça imprime mieux, on ne traîne pas…
Un peu de vocabulaire, le limbe, les nervures principales et secondaires, le pétiole qu’on écrit « péTiole » à ne surtout pas confondre avec le pédoncule floral (preuve à l’appui).
Allez questions rapides. A toi ! A toi ! Bien ! Très bien ! Hop, sur la feuille, écris limbe ! Qu’est-ce que c’est un limbe ? Très bien ! Et toi, vite écris « pétiole », tu te souviens ? Oui, on écrit péTiole 🙂 ! Très bien ! Formidable !
Demain, interrogation écrite rapide et on verra les différentes feuilles du jardin, attention, la feuille de noyer que vous avez portée n’est pas une feuille mais une foliole. Venez voir sur l’arbre, cherchez le pétiole, ah ! Vous voyez, c’est une feuille composée. On verra ça plus tard. (L’eau à la bouche).
Anna Livia et Margault se sont regardées en enfonçant la tête dans les épaules avec un sourire complice.
Il est marrant missiau, il nous fait rire mais il nous apprend plein de choses…
Fanchon et Francesca Maria, les plus petites s’en fichaient, elles étaient cachées dans un coin en grande conversation. Elles aussi enfonçaient la tête dans les épaules pour accentuer leurs rires.
Ce matin, j’ai fait le choix des feuilles, assez petites pour qu’elles puissent les coller sur le cahier. Ce sera pour ce soir à la fraîche !
Très matinaux, maman, tata Davia et papa, tonton François les ont emmenées à la plage…
Je viens de recevoir la photo des filles qui filent vers la mer…
Ce soir ce sera pizze, on va bien rigoler ! 😉
Chez nous, c’est la vie tambour battant !


Voilà qui me rappelle de bons souvenirs, les retrouvailles avec les cousines et le grand-père rigolo, c’était quelque chose! 🙂 La maison était petite mais on s’entassait et on était heureux.
Bonne journée à tous, profitez bien!
Les grandes ont lu votre commentaire et ont souri…
Encore merci, vous êtes une des rares à venir à l’ombre de mes arbres à palabres… agréables, j’espère 🙂
Vous ne pensez quand même pas que je viendrais si ça n’était pas agréable 😉
Bon, bon, Al, je redonde alors…
Allez campettivi !
Ces petites cousinades sont toujours bien sympathiques et laissent des souvenirs merveilleux de l’enfance ! Je me souviens des miennes à Ajaccio il y a… oups, je n’ai pas assez de doigts pour compter ce temps, je dois repasser souvent par les mêmes !
Belle journée à tutti !
Ah ah ! Vous aussi, vous n’avez plus assez de doigts pour compter les années !
Belle journée à voi sola ! 😉