Je m’étais promis de l’avoir un jour, eh bien, c’est presque fait !
J’ai réussi quelques clichés…
Réussis, les clichés, c’est beaucoup dire !
Ce matin, en ouvrant le poulailler, assez tôt, j’a vu que des geais des chênes fouraillaient dans le poirier.
Evidemment, comme ils sont très méfiants, je n’ai pas eu le loisir de les observer.
D’autres les auraient chassés à coups de pierres. Peine perdue.
Si vous ne passez la journée au pied de l’arbre, ils reviendront à n’importe quel moment pour un saccage en règle.
Il faut reconnaître qu’ils y vont à l’emporte-poire.
Ils piquent tous les fruits, ils sculptent en se nourrissant, sans jamais finir, ni avaler toute la poire.
C’est bien là leur mauvaise habitude : s’attaquer à plusieurs fruits à chaque passage de sorte que l’arbre gardera plein de trognons pour les sangliers.
Dès la prime maturité, les geais passent à l’attaque. Ils arrivent par deux ou par trois, se partagent les branches et se mettent à table frénétiquement avec leur appétit de corvidé. Le bec en forme de pioche robuste témoigne des dommages qu’ils causeront au jardin.
Tout y passe, poires, figues, pommes, prunes et même les tomates. Ces gros passereaux détectent les fruits qui présentent un peu de maturité, un sens inné leur permet de prendre de l’avance sur les jardiniers qui visent la maturité parfaite. Autant dire lorsqu’il ne reste plus rien 🙂
Cela m’arrive tous les ans avec un cerisier précoce. Je n’ai jamais réussi à goûter une de ses cerises, merles et geais des chênes passent à l’attaque dès les premiers rosissements. Jamais, depuis que l’arbre produit, ses fruits ne sont arrivés à maturité pour moi. C’est tintin ! tous les ans.
Heureusement, j’en ai deux autres plus tardifs, de variétés différentes, dont je profite à plein.
Je suis remonté chercher mon appareil dédié au prises difficiles et je me suis posté derrière un pied de vigne très feuillu. J’ai fait quelques essais de mise au point en direction de l’arbre, j’ai vaguement testé la lumière pour régler vitesse et ouverture du diaphragme. j’ai dû naviguer, selon les endroits visés entre le 50e et 80e de seconde, ce qui est lent avec un risque augmenté du flou. Tant pis, j’ai tenté pour voir, je n’avais pas le choix, d’autant que j’œuvrais à travers des feuillages proches et des plus éloignés.
Je suis resté à l’affût sans bouger entre 6 et 7 heures, cinquante minutes environ, avant la lumière du soleil, venant de face, elle m’aurait fortement gêné dans mon entreprise.
Voilà le résultat.
Il me semble assez misérable quant à la netteté et la visibilité du modèle, qui disons-le n’est pas des plus coopérants.
J’étais tout de même content de la récolte d’images.
Pour les poires, je n’y peux grand chose…
C’est une vieille affaire qui dure depuis que les vergers existent et que quelqu’un a inventé les geais 😉







Frrrrrt, je ne l’ai plus revu.

Mais non, vous n’avez rien compris, ils goûtent chacun des fruits pour savoir quel est le meilleur! 😉
Quand on y pense et en dehors du fait que vous serez privé de fruits, la nature est bien faite: les sangliers s’emparent des restes des geais et rien n’est perdu. Ca ne vous console pas, je comprends bien 😉
Pas si mal vos prises, les geais sont des coriaces mais qu’est ce qu’ils sont beaux!
Oh ! Ils savent bien quel est le meilleur, je veux dire le meilleur morceau mais ils n’ont aucune éducation !
😉 Un rien m’amuse, quel dommage de partir jeune parce qu’on m’a pris pour un vieux 🙂