Deux préfets sur la même branche, qui l’eut cru ?
C’est l’ami Gaëtan qui m’a envoyé ce cliché, en précisant qu’il s’agit de deux moyens ducs, sans doute préfets, aussi, dans leur contrée.
En observant bien l’image, j’ai l’impression que celui de gauche m’a reconnu et semble dire :
- Oh mince, non, il est encore là celui-là ?
L’air un peu surpris et pas très content de me revoir.
L’autre, visiblement, me découvre pour la première fois physiquement et s’exclame :
- Ah ! C’est lui Don Quichotte de l’Aratasca dont tu parles parfois ?
Gaëtan connait mon penchant pour les hiboux qui disent tout haut ce que je pense tout bas, et souhaitait me présenter ces deux beaux spécimens.
Je n’ai pas résisté au plaisir de les faire voyager sur la toile, ils en connaissent un bon bout, sur les choses de la vie dans les bois…
Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de tirer un si beau portrait !
Une belle image.
Merci l’ami 🙂
Une belle photo rare, bravo à votre ami!
Sont-ils dans la nature ou dans un parc animalier?
Bonjour
C’est un ensemble de bâtiments et d’habitation de ferme anciens avec de vastes terrains agricoles.
On dit écomusée car on y retrace certes us et coutumes, pratiques agricoles spécifiques au marais, comme dans un musée tourné vers le passé. Mais on y pratique aussi un mode d’entretien des terres et du système de fossés ainsi qu’un élevage réel et la récolte de sel en marais salant avec un grand soucis de préservation de la biodiversité.
L’essentiel de la visite se fait ainsi en extérieur : marais salant, potager, boulangerie, pâturages, porcherie, volaille en semi liberté, élevage réels de caprins, bovins, équidés, entretien permanent du bâti en torchis et roseau par la jeune équipe d’animation et des professionnels locaux de l’agriculture. J’en passe.
Les enfants en visite peuvent toucher, caresser, participer, goûter, courir. A la différence d’autres musées en Vendée, peu d’espace est consacré à la chouannerie et à son culte. C’est reposant. On y est tourné vers un avenir de sobriété et d’équilibre de la biodiversité.
Ainsi la faune sauvage a-t-elle ici une grande place, libre et dense car la chaine alimentaire naturelle n’est pas perturbée par les interventions intempestives de l’agriculture conventionnelle. Partout on voit, touche presque, insectes, batraciens, serpents, rongeurs, migrateurs avec un flore dense et diversifiée propre à nourrir spontanément tout ce monde. Ils sont libres absolument et sans crainte excessive de l’espèce humaine.
Ces deux jeunes moyens ducs sont nés sur place, dans un bosquet de tamaris probablement. Près du marais salant ils nous observaient qui attendions le saulnier. Nous étions à cinq mètres les uns des autres, à hauteur d’homme. et la scène a duré. Nous sommes partis les premiers.
C’est dire si l’endroit est un endroit de paix. L’enfant et le grand père aussi. Mais vous l’aviez compris.
Bien à vous
Un peu le paradis en somme 🙂
Ce sont des lieux qui font du bien, qui montrent que l’homme peut encore faire bien en respectant son milieu naturel.
Votre photo est très belle et manifestement prise dans un grand moment d’harmonie.
Merci Gaëtan pour ces explications intéressantes qui font plaisir, bonne journée.
J’ai reçu cette image, il y a une demi-heure environ, je n’ai pas trop cherché à comprendre.
« Sur les tamaris d’un écomusée » m’a-t-il écrit.
Peut-être répondra-t-il lui même, s’il arrive après mon commentaire…