Ce matin, c’était jour d’arrachage de pommes de terre.
Il faisait chaud déjà, on devine le temps caniculaire qui se prépare, l’air monte en température dès le petit matin, le corps transpire sans rien faire, un signe qui ne trompe pas.
Ça va cogner dans la journée.
En attendant que les tubercules sèchent un peu sur le sol, je me suis posté face au figuier. Passablement caché, je n’ai pas beaucoup de choix, j’attendais la venue de quelques passereaux.
Les poules boudent les graines, je me demande ce qu’elles veulent d’autre puisque je varie les menus. Oui les menus, car je diversifie beaucoup.
C’est toujours ainsi, plus vous êtes attentif, plus vous en faites et plus on attend de vous. Les gélines font pareil, jamais contentes. D’ailleurs, je les soupçonne de comploter quelque chose contre moi, à les regarder passer tête basse faisant mine de ne pas me voir et se plaçant crête contre crête pour chuchoter quelques formules complotistes à mon adresse. Je connais un peu leur langage mais là, le « cocococo caco coca codi ! « , je n’ai pas compris tout de suite. Je n’ai vaguement saisi l’affaire que lorsque la Harco, la plus noire des deux, était passée derrière moi. Je crois qu’elle était chargée de m’attaquer au mollet. Je lui ai juste fait signe d’aller jouer plus loin en la pointant du doigt et tout s’est arrangé. Bon, ce n’était qu’un mouvement d’humeur, elles ont repris leur grattage et parfois tiraient le gros lot, un lombric bien dodu et long comme ça !
Surtout ne vous inquiétez pas pour moi, je n’ai pas encore viré de neurones, je m’amuse en cultivant mon imagination en même temps que mon jardin 🙂
J’attendais donc un arrivage de passereaux.
Qui allait se poser en premier ?
J’avoue que j’attendais un moineau ou une mésange charbonnière…
L’attente fut un peu longue et voilà qu’un bruant zizi vint se poser sur la branche du figuier. Bien visible.
Il m’a toisé, j’ai juste eu le temps d’actionner quelques clics et frrrrt, le voilà posé par terre dans un endroit impossible. Un rideau de végétation et trois épaisseurs de grillage gênaient grandement ma manœuvre, je ne parvenais pas à trouver la bonne position pour le photographier proprement.
Finalement ce ne fut pas plus mal car les clichés me semblent plutôt originaux.
Jugez-en par vous même !
Pas de mésange, pas de pinson, pas de moineau… Les tourterelles viennent l’après-midi.
Et moi, et moi, je m’amuse comme un petit fou 😉
Il ne faut surtout pas sortir de Saint Cyr pour apprécier la vie 🙂
Mais elles sont superbes vos photos, vous êtes en parfaite harmonie avec la nature et les animaux le sentent.
Dans le même genre, j’ai une amie qui emmène ses poules en voiture (et elles montent dans la voiture avec joie!) pour les faire courir dans une herbe plus verte que celle de son jardin et plus fournie en lombrics et autres gourmandises 😉
Pour les lombrics, je pioche dans le compost, il y en a des milliers.
Ce jour-là est jour de festin.
A vrai dire, je ne fais pas trop d’efforts, il suffit d’être attentif et les occasions de cliquer sont nombreuses, à condition d’avoir l’appareil dans la poche.
Là, j’étais trop loin, j’avais prévu plus adapté 🙂
Superbes prises dis donc, je suis jaloux 😀
Je me suis donné une mission demain matin de me mettre à l’affût! Je dois réfléchir encore à quelle endroit 😀
Bonne soirée
Bonjour,
Pour moi c’était un affût de gamin, c’est comme si je m’étais caché les yeux en croyant ne pas être vu.
Je n’avais pas le choix.
Il suffit d’être patient.
Figurez-vous que mon ordi débloque, il m’a effacé toutes les photos de ce matin, je n’ai plus rien.
J’essaierai de revoir demain, car j’enrage d’avoir tout perdu, il y en avait de très belles, non publiées ici.
Bon, je dispose d’un stock impressionnant.
Merci d’être venu par ici, de si loin (?) 🙂
Bonne soirée;