Cela faisait quelques jours que je surveillais la broussaille.
Tout y est mêlé.
Le compagnon blanc (silène), vesce craque, solanum rantonnetii (en l’honneur du botaniste Rantonnet), coquelicots, pervenches… forment une petite forêt vierge où vient festoyer toute une petite faune locale.
Un monde déjà en effervescence de bon matin, qui ne se souciait guère de ma présence. J’avais tout loisir de photographier à ma guise. Seule ombre au tableau, si j’ose dire, un soleil trop vif qui n’est pas l’ami du photographe lorsqu’il projette sa lumière blanche, les contrastes sont trop marqués.
La première apparition fut celle d’une coccinelle qui grimpait au mât d’une graminée.
On aurait dit un inspecteur de cirque qui vérifiait si tous les appareils d’acrobates étaient en bon état…
Le puceron, un peu plus bas, n’est pas sûr de s’en sortir.
Et le puceron ?
T’inquiète, je vais retourner lorsqu’il fera moins chaud !
Un peu plus loin, une abeille sauvage, dite longicornes (aux longues antennes) craque pour la vesce.
Normal qu’elle craque, c’est une vesce craque.
A suivre, il y avait plus surprenant, juste à côté…
Joli, et très belles photos quoique vous en pensez. Je n’avais jamais vu d’abeille à longues antennes, elles font aussi du miel?
J’attends la suite de cette délicieuse série…
Elle vit dans un terrier et ne produit que très peu de miel pour sa progéniture.
Une abeille sauvage et solitaire.
Voici deux textes peut-être y a-t-il des infos ?
https://simonu.home.blog/2019/05/27/labeille-charpentiere-et-cie/
https://simonu.home.blog/2019/12/11/labeille-dans-la-bibliotheque/