Esmeralda.

Le rêve est dans le champ.

Au printemps, dès le petit matin, je m’évade dans la nature.
Je sais que je découvrirai quelque chose de nouveau.
On croit que les fleurs sont toujours les mêmes, on pense avoir fait le tour des coroles depuis le temps qu’on entasse des milliers de clichés.
Chaque année, je m’émerveille devant un coquelicot que j’ai croisé tant de fois et pourtant, il est nouveau, différent de celui rencontré la veille, même si rien ne ressemble plus à un coquelicot qu’un autre coquelicot.

D’abord, d’abord… j’ai vu le fouillis.

La folle avoine (graminée), le compagnon blanc (silène), le pissenlit, la fumeterre, la vesce craque et le coquelicot…

Le rêve est survenu, j’ai vu un peintre, un aquarelliste peut-être…

Il a privilégié le compagnon blanc et la vesce craque (violet)
Le chou sauvage, le jaune est dominant.
L’oxalis ou oxalide (rose)

Un peu plus loin… A quoi joue cette abeille trapéziste ?

Aïe ! Elle était à l’affût !
Une épeire, sans doute, je ne me hasarderais pas à la nommer, il y a mille façons de se tromper…
Un p’tit bonjour à travers le feuillage du noyer.
Un coucou, entourée de graminées.

Le lendemain, après la pluie.

Le mascara fout l’camp…

Un peu plus loin…

… apparaissait une gitane.
Je me suis approché.
Esmeralda me souriait.

4 Comments

  1. Vous êtes un poète doublé d’un excellent photographe, la première photo est somptueuse. J’ai aimé entre autres le clin à la chanson chantée par Gréco Jolie môme 🙂

  2. Très drôle l’idée du visage ! je me suis autant régalée à regarder ces clichés, que l’araignée à déguster son dessert sucré !

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