Avant la fenaison.

Le vocable choisi pour le titre est probablement bien trop poétique pour la pratique actuelle qui n’a plus rien de bucolique.
La fenaison est devenue débroussaillement.
C’est bruyant et c’est massacre à la machine, une image moins heureuse qui ne donne aucune envie de poétiser.

C’était hier en fin d’après-midi.
Je savais que la nuit et la journée de lundi seraient sous la pluie et qu’ensuite viendrait le temps du débroussaillement.
J’ai parcouru quelques endroits discrètement fleuris pour dégager quelques clichés avant la disparition de la flore sous le fil fouettant.
Dans la réalité, les fleurs que vous verrez en images sont très petites, de quelques millimètres à un peu moins d’un centimètre.
L’objectif est flatteur et la macro très optimiste mais c’est joli et cela montre, en gros plan, la vie à hauteur de nos chaussures sans qu’on n’y jette un regard, forcément…

Voici un aperçu de ma récolte.

Mouron bleu et mouron rouge.
Mouron bleu et en filigrane, des fleurs jaunes de trèfle.
Le coin bleu.
Le radar et le gendarme posté sur un fruit de trèfle.
Le mouron rouge aussi, a son coin.
On dirait qu’une graminée facétieuse lui décerne la palme 🙂
Et que les fruits de la luzerne « oursinent » à souhait…
Un joli coup de clairon !
Tiens ! Un géranium sauvage, une herbe à Robert, peut-être ?
Mais je reste prudent car ces jolies choses-là ont toujours un sépale ou un pétale de travers pour vous dédire… C’est compliqué la flore 😉
Sous un autre angle avec une gesse en filigrane.
Et le lamier amplexicaule qu’en dites-vous ?
Amplexicaule, amplexicaule, amplexicaule toi-même !
Cela signifie, tout simplement, que la feuille engaine la tige, que le pétiole est souvent inexistant…
En compagnie de la fumeterre blanche.
La véronique (bleue) au balcon.
Lamiers dans les carottes.

Voilà, c’est tout pour ce matin.
C’est joli, non ?

Hé hé ! Attends, alors moi, tintin ? Pas un mot ?
Sors de là toi ! Tu vois pas qu’il me filme ?
Bon voilà, je vous présente la garance voyageuse !
Toujours pas un mot sur moi ! Bon allez ciao !

Ciao !

7 Comments

  1. C’est ravissant, les petites fleurs discrètes dont on ignore le nom la plupart du temps valent qu’on se donne la peine de se baisser pour les regarder. Je retiens le lamier amplexicaule que je ne connaissais que de vue.
    Vos photos sont très belles et bravo pour le Tintin lézard, petit rapide que je n’ai jamais réussi à capter.

  2. Je connais de vue toutes ces fleurettes, mais tu m’apprends leur noms. Maintenant mes regards ne se poseront plus sur des inconnues !
    (le « tu » est en général de mise entre blogueurs, ça ne dérange pas ?)

    1. Bonjour Dominique,
      Je suis un enfant de la très vieille école, le « tutoiement » ne me gêne pas du tout mais j’aurai du mal à le renvoyer.
      Je ne connaissais pas cette règle… J’apprends et je comprends. 🙂
      Faites à votre ressenti, ce sera très bien.
      Bonne journée.

      1. Oh ce n’est pas « une règle », juste un confort de paresseuse : alors je dirai tu, et « tu », me vouvoiera et les choses se mettront en place toutes seules ! Bonne journée !

  3. Bonjour Almanito,
    Merci pour votre commentaire, vous avez le bonjour « di u virdonu » c’est ainsi qu’on nomme le lézard vert chez nous. 🙂
    Il est facile à photographier, c’est un égocentrique, il ne supporte pas qu’on vienne troubler sa séance de shooting. 😉
    Bonne semaine.

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