« L’appétit vient en mangeant et la soif s’en va en buvant. » François Rabelais.
L’aphorisme rabelaisien n’aura jamais été autant d’actualité.
En restant confiné, on mange, on mange, que dis-je ? On bouffe !
Si on bouffe, on enfle et on gonfle mais on ne risque pas de filer en l’air comme le ballon de baudruche.
Au sortir du confinement, je pense que ce n’est pas demain la veille, il y aura plus de chefs cuisiniers que de clients au restaurant.
Voici quelques échos du pays Corona :
Rien ne se perd, rien ne se pèse,
C’est ainsi qu’on devient obèse.
Pour traverser le confinement
Mangez à tout moment.
C’est à la fin de la crise
Que l’on mesure la graisse prise.
Corona, corona, corona,
Ça dure
Et ça perdure
Voyez le mal que l’on a.
A trop aimer le baba
On en reste chocolat
Et à aimer le chocolat
C’est qui le baba ?
A ne plus faire d’analyses,
On s’enlise.
En plein confinement
Il n’y a que gourmands.
Le costard au placard,
Le pyjama est la star.
Il faut qu’on se confine,
Certains pensent qu’on nous roule dans la farine,
Mieux vaut rester chez soi,
Il n’y a pas d’autre voie.
Qui veut maigrir un peu
Songe qu’il peut,
Entre mari et femme,
S’il y a toujours la flamme,
Quelques bonnes affaires
Sont toujours des choses à faire.
Tout tremble et rien ne bouge
Nous voilà dans le rouge
Pas encore dans le noir
Il reste l’espoir.


