Même quand je parle de cuisine, il m’arrive d’évoquer le lit. Un lit de pommes de terre, de chou, de riz, de sauce… n’allez pas croire que je suis obsédé par le lit… Je l’aime bien mais pas au point d’en faire une fixette.
Ma tante Marie, disait toujours « U lettu è una bedda cosa, chi un dormi si riposa ! » Pas mal non ? Ah ! vous n’avez pas compris ? « Le lit est une bonne chose qui ne dort se repose » C’est mieux hein !
Au lit, on rêve. Au Lion d’or, c’est un hôtel, on dort aussi.
Et puis, on fait plein de choses au lit. Faut pas croire que c’est un endroit de tout repos. Après oui, on peut se reposer mais avant et pendant, on s’affaire et il y a toujours quelque chose à faire. Quoi, ça ne me regarde pas ce qu’on y fait ? Oui, chacun fait ce qu’il veut et peut même le faire ailleurs. Dans une voiture, sur une table, sous la table aussi, sous le lit non, c’est trop exigu. Attention, en roulant trop, vous pouvez même vous retrouver à côté du lit…
Sur une machine en plein essorage, tiens ! Il parait que c’est génial, ça tremble fort sur l’aire de lancement puis on s’envole puissamment. On monte très haut, très très haut jusqu’au huitième ciel, tant qu’à faire pourquoi s’arrêter au septième lorsque ça fuse avec une telle puissance !
Le canapé ? Ben oui, ça ressemble à un lit, le sofa, c’est un petit lit et le tapis, un lit sans matelas. La pelouse, le foin, ça fait lit aussi mais gare aux tiques, elles se fourrent partout ces bestioles-là…
Un gamin disait : « Je dors dans mon lit et mon frère dans le sien, papa et maman dorment ensemble, ils sont de même taille. » C’est mignon ! Il parait qu’ils sont nés dans les choux, le garçonnet n’est pas étonné, c’est dans le lit qu’on entretient le potager.
Ne vous laissez pas aller, soyez joyeux dès le saut du lit ! Le soir au coucher, il vous le rendra bien, peut-être au centuple si vous le voulez bien !
C’est samedi, c’est jour de farabistouilles ou de faribistouilles. Je préfère inventer un mot pour mes fariboles. Les belges disent carabistouilles pour bêtises et autres pitreries.

Désormais vous saurez quand je farabistouille, c’est jour de fête pour mes idées lâchées en plein air, sans bride ni laisse mais en liesse et totale liberté.
De temps en temps, il est bon de redescendre sur le plancher des vaches, au ras des pâquerettes.
Une paille entre les dents, couché dans l’herbe fraîche, on se prend à rêver…

Quand j’étais petite et que l’heure du coucher arrivait (quand on est petit elle arrive bien trop vite et toujours juste avant la première scène du film ^^), mon grand-père me disait tout le temps « il est temps d’aller au Lion d’or » et moi je ne comprenais pas la subtilité du jeu de mot…Il me l’expliqua bien plus tard avec des éclats de rire qu’il n’arrivait pas à arrêter.
Ho et je suis du Nord, ou tout du moins au sud du nord selon les vrais Nordistes et selon ma belle-maman qui adore me taquiner avec ça ^^
Bonne journée
Bonjour Aliasmorticia,
Aujourd’hui, on se croirait dans le nord aussi. Le brouillard s’est installé durablement, de quoi encourager le Lion d’or.
Bonne suite.