L’idée m’est venue comme ça sans savoir pourquoi, sans doute l’appel de la saison ou le temps maussade.
Première étape, assez longtemps à l’avance j’ai bouilli, on dit blanchir pour les puristes, les feuilles de chou, une vingtaine de minutes et j’ai laissé refroidir.
Ma farce est composée d’un mélange de bœuf et de porc. Afin de la rendre moelleuse et goûteuse, j’ai trempé de la mie de pain dans du lait, incorporé beaucoup d’ail écrasé, des carottes déjà cuites qui me restaient d’un sauté de veau avec deux petites pommes de terre qui figuraient dans le même jus gélifié, très peu. Du sel, du poivre, de l’estragon et un œuf pour lier le tout. Une mixture bien malaxée.
Dans un plat allant au four, j’ai réalisé un lit de tranches fines de pommes de terre, encore avec de l’ail, sel et poivre, huile d’olive. Je fais toujours un lit avec ce genre de farcis comme les tomates. Allez savoir quel penchant cela trahit ?
Comme les feuilles de chou sont assouplies, il est facile de les farcir, en emballant correctement, cela tombe sous les sens. Si la grosse nervure principale vous gêne vous pouvez supprimer la partie coriace qui résiste au pliage… On dirait de la crépinette, vous voyez ?
Je nappe de sauce tomate et termine par un saupoudrage de fromage râpé.
Le four chauffé entre 180 et 200° fait le reste. J’ai patienté une heure et ce sera réchauffé demain.
Voilà amusez-vous bien ! Farcissez, farcissez ! Ça fait passer le temps et c’est bon comme tout, n’est-ce pas ?
Bonjour!
Je n’arrive jamais à trouver une recette de farce goûteuse, je vais essayer la vôtre, merci beaucoup et Bon dimanche!
Bonjour Alias,
Je fonctionne à l’intuition, j’imagine et j’anticipe, parfois je me plante aussi mais peu souvent car j’ai l’expérience et le sens de l’approche des choses.
Aimer la vie, en être sensible et sonder ses moindres recoins de plaisir.
Avec la cuisine intuitive, on tâtonne, c’est cette voie que j’ai choisie car j’adore la découverte des choses incertaines… Et si je trompe, j’en tire un sourire puis voyage encore.
Faire confiance à son instinct et ne pas le sermonner s’il s’est fourvoyé, avancer encore et encore.
Je vous souhaite de trouver bon moelleux et merci d’être passé(e) par ma traversée de ce monde.
Bonne journée.