Outrecuidance.

Ces jours-ci, je me trouve un peu en panne d’inspiration et le rythme de mes textes s’en trouve ralenti. Un petit incident, tout à fait insignifiant, m’a donné l’occasion de me dégourdir un peu les doigts…

Il m’arrive souvent, chaque vendredi à l’heure où les textes commencent à arriver sur « Reflets du temps », d’ y faire tour. Je prends plaisir à suivre certains auteurs. D’ordinaire, je m’y rends incognito… et puis je me suis laissé aller à quelques réactions.

Ce dernier vendredi, j’ai eu la maladresse, l’outrecuidance ou la mauvaise idée d’évoquer une réunion de cocktail hebdomadaire entre gens de bonne compagnie qui se rencontrent en début de week-end, tout en précisant in extenso, le plaisir de lire : idées, débats d’idées, poésies et beaux textes… Que n’ai-je fait, étant  l’agneau hardi de la fable, en venant troubler cette onde claire ?

Une personne qui semble être au sommet de la rédaction a cru bon devoir me sermonner en m’infligeant quelques petits coups de règle sur les doigts.

Elle m’apprend l’importante fréquentation du site, chiffres à l’appui. Evidemment, je n’avais « jugé » que par le petit bout de ma lorgnette à travers les réactions émanant presqu’exclusivement des rédacteurs… Je ne suis pas dans les autres secrets des dieux. Cette mise au point serait passée inaperçue si l’accorte dame n’avait cru bon, humour un peu facile puisque c’est elle qui tient les manettes et peut vous effacer d’un coup de doigt sur son clavier, de ponctuer par : « vos interrogations anxieuses » et « vous permettre de mieux dormir »… visiblement elle en avait gros sur la patate.

Je n’ai pas aimé ce côté sergent qui va vérifier si tout se passe bien dans les réactions, ce  Père Fouettard qui fustige les intrus et cette mère poule qui couve ses ouailles qui n’ont aucunement besoin de sa bienveillance.

J’ai donc réagi. Après avoir présenté mes excuses si j’avais fauté, je lui ai suggéré qu’elle aurait pu y mettre plus de souplesse sans sortir la badine et que je n’appréciais pas trop qu’on me tape ainsi sur les doigts comme à l’école naguère. Pas de quoi fouetter un chat !

Ma réaction a tenu bon le temps d’être lue, j’imagine, et elle a vite disparu. Elle ne méritait sans doute pas de figurer dans la vitrine, faisant très mauvais effet.

C’est cette désinvolture bien plus que le reste, nécessaire à la compréhension, qui m’a déplu et finalement donné raison sur le côté « restons entre gens de bonne compagnie ». L’entre-soi.

Si j’avais pu commettre une erreur par manque d’information, je n’étais que « le reflet de l’humain », le reflet des jours et de  toujours. Mais au moment où l’on s’inquiète de la liberté de parole et de la liberté dans le monde, celle qui a pris l’initiative de me couper le sifflet n’était pas dans « l’air du temps » en censurant une peccadille.

Je n’ai pas supporté ce mépris qui commençait par « Cher monsieur », alors que les autres rédacteurs, qui ne me connaissent pas plus, m’appellent Simon. C’était son droit mais le ton était donné.

Elle a fini par avoir le dernier mot en supprimant le mien et ce n’est pas très élégant pour « Reflets du temps » que je continuerai à suivre à travers des auteurs que j’apprécie, mais je n’irai plus pondre mon œuf dans les réactions de crainte qu’un coucou de service ne vienne le défenestrer.

L’incident est clos pour moi, la liberté de parole est sauve et j’offre la pub de surcroît…

2 Comments

  1. Je ne vais pas sur ce site, ou sur ces sites en général, ces sites d’entre-soi…
    Il me semblait bien, depuis le début, que les gens qui y participaient, avaient un goût évident de l’auto-congratulation…
    L’entre-soi est stérile.

    Ensuite, je suis incapable d’apprécier un texte sans le sens, la logique du sens, qu’il porte.
    Et la logique du sens de l’entre-soi est rédhibitoire.

    Bonne soirée. Jean-Pierre.

  2. Cher Simon
    Nous voilà tous les deux passés à la trappe de RDT . Réjouissons nous. Ce qui va suivre n ‘ implique que moi, mon insolence , l ‘ incongruité de mes reflexions et surtout la belle occase d’ avoir échappé à cette dragonne d’islamo -gauchiste et sa balance de mari dont j ‘avais été la « perle » de RDT . . « La vie est belle mais éphémère, Elle file et nous emporte. Vite, rions de bonne guerre Car soudain, elle ferme sa porte. » . Je reprends à mon compte votre aphorisme en y ajoutant un grain de piment rouge , histoire d’ être un peu rosse  ! Je me suis laissée dire que c’est bon pour conserver un bon équilibre mental .

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