Quand l’arbre est mort… il vit encore. Le bois de son squelette a changé d’image… Stéphane Déguilhem est passé par là.
Sur fond de montagne Corse, dégrossis à la tronçonneuse puis, probablement, affinés au ciseau à bois, un rapace diurne et un taureau sont apparus sur les rochers.
Le premier, de la famille des circaètes, sans doute, puisque ophiophage* s’est abattu sur une couleuvre locale. Le deuxième montre son courroux, cornes pointées vers l’indésirable… On imagine aisément la fureur fumante sortant de ses naseaux.
Il y a belle lurette que Stéphane a pris son envol… Il se posera à Paris la semaine du 5 décembre pour présenter ses deux attaques sur bois au Carrousel du Louvre.
Nul doute que les visiteurs apprécieront cette force sauvage du maquis née de la magie du virtuose de la tronçonneuse.
*Ophiophage : ophis = serpent en ancien grec. Les ophiophages capturent et consomment des serpents.
Commentaires très intéressants de Simon , en particulier celui de l’aigle qui va se jeter sur la couleuvre . Étant l’auteur de ces sculptures c’est un réel plaisir pour moi de voir que mon travail puisse susciter l’imagination de cette manière .
Intéressant aussi le vocabulaire ,
Merci Simon