Les raffarinades sont ces petites phrases que Jean Pierre Raffarin aime bien lâcher à la cantonade, sorte de perles dont on se demande si elles sont volontaires ou le produit de la maladresse.
« Je vous recommande la positive attitude » en citant la chanteuse Lorie, ou remerciant Bernadette Chirac de rappeler que les élections sont difficiles « elles se gagnent d’étable en étable… » Il nous rappelle également que « les jeunes sont destinés à devenir adultes » en oubliant de préciser « si dieu leur prête vie ». Enfin, malgré sa corpulence, il précise « il faut sauter des haies et finalement je les saute les unes après les autres » pour éviter de trop perdre de poids en les sautant toutes d’un seul coup, sans doute.
Les nouvelles raffarinades celles qui consistent à se rouler dans la farine ou se faire des petits ponts tout seul, constituent une nouvelle étape.
Piquer une colère contre Sarkozy et presque menacer de courir le Borloo… annoncer qu’il boudera les « petits déjeuners » de l’Elysée voire boycotter les « olympiades » de l’UMP à Marseille pour… finalement arriver fringant et annoncer : « Il faut que notre famille politique soit rassemblée. Nous avons un seul candidat. »
Peut-être s’est-il souvenu d’une ancienne raffarinade lorsqu’il était aux affaires : « qui sème la division, récolte le socialisme. » Ce qui signifie qu’il sera probablement du prochain petit déjeuner élyséen la semaine prochaine.
En cette période préélectorale, la pantalonnade est omniprésente. Pourvu qu’on n’ait jamais l’idée de passer du quinquennat au triennat, la vie deviendrait carrément impossible.
Vivement l’été 2012 pour souffler un peu. Ce n’est pas sûr, ils nous trouveront bien une autre manière de nous faire souffrir.