Voici, la recette intuitive du jour. Inutile de se prendre la tête avec des proportions, si vous aimez la vie, vous saurez comment faire. Votre imagination ou votre goût pour les bonnes choses sauront vous guider pour apporter votre touche personnelle.
Dans une cocotte en fonte, faites dorer à votre convenance, une belle tranche de paleron, entière, dans un peu d’huile d’olive, sur toutes ses faces. Vous pouvez flamber au cognac si ça vous chante. Salez, poivrez, coupez un oignon en quatre, videz une boîte moyenne de tomates concassées et mouillez avec la moitié d’une bouteille de bière. (J’ai choisi la Pietra 33cl). Et puis ! Vous savez, ça me démangeait, j’ai balancé deux cuillérées à café de curry. Faites comme vous voulez les idées ne manquent pas, thym, romarin, nepeta, épices tandoori… Enfournez la cocotte avec le couvercle pour une aventure au jugé à 180 ou 170°C, cela dépend des fours. Vérifiez l’état de la cuisson au bout de cinquante minutes, retournez la viande et rajoutez un peu de bière si nécessaire. Renouvelez l’opération au bout de cinquante autres minutes, testez à nouveau le moelleux de la viande, en la piquant, avant de juger du temps de prolongation et « re-pietrez* » si utile. Puis éteindre et laisser dans le four jusqu’à refroidissement. Voir le résultat sur la photo (cliquez dessus). Le lendemain, à froid, vous pouvez couper en morceaux si vous êtes nombreux ou en tranches épaisses si le partage est moins important. La prochaine fois, je testerai le jarret de veau entier, la partie haute, la plus épaisse, c’est la meilleure pour ce mode de cuisson. Là, il faut s’entendre avec le boucher pour demander le morceau désiré.
En accompagnement, faites sauter dans un petit mélange d’huile d’olive et de beurre, des carottes (4 à 5) tronçonnées, deux poireaux, un demi-chou vert coupé en lambeaux. Ajoutez des olives noires. Salez en tenant compte des olives, mouillez, très peu, avec un petit bouillon de légumes et laissez mijoter jusqu’à obtenir un consommé de ces légumes presque une compotée…. Une demi-heure environ, en couvrant et découvrant en fin de cuisson pour assurer l’évaporation du liquide de végétation.
Bon, ce n’est pas à tomber par terre, mais ça fait son effet.
Voilà comme on entre en avril sans se découvrir d’un fil… un moment convivial avec des amis. Des promesses, tout aussi agréables d‘autres rencontres, avant de plonger un jour. On ne sait jamais, ça c’est déjà pris !
Dopu vidarèmu* ! Je veux dire on ne verra plus rien !
*Re-pietrez = remettez un peu de bière Pietra.
*Après on verra !