Un petit canard jaune, un…

Sur les marchés, les militants socialistes sont étonnés de constater que 50% des gens interrogés ne savent pas qu’il y a des primaires à gauche. Et savent-ils ce que primaire veut dire ?

Les gentils animateurs, les informent et leur offrent même, un petit canard jaune (ou le vendent, je l’ignore) sur lequel ils ont pris soin de poser un petit bandeau : « C’est moi qui décide ».

C’est de bonne guerre mais aussi triste et misérable, car un tel cadeau, on le fait à des esprits faibles. Personne, de quelque bord qu’il  soit, ne me fera prendre un tel hochet pour l’agiter aux yeux des autres.

En opérant ainsi, le bon parti profite de la misère intellectuelle rencontrée au gré des étals des marchés. Les autres partis usent probablement des mêmes subterfuges et ce n’est pas une excuse.

Comme à la maternelle, on prend sa jolie voix pour expliquer la leçon de chose du jour. La différence est qu’à la maternelle l’enfant a besoin d’apprendre alors que les adultes, s’ils n’ont toujours pas compris, apprendront de travers ou comme on veut qu’ils apprennent.

Plus il y aura de canards distribués ou vendus et plus l’étalement de l’ignorance, bien plus que de l’indifférence politique, sera visible.

Alors, si vous êtes rentré chez vous avec un petit canard jaune et que vous n’étiez pas au courant des primaires socialistes, enlevez le bandeau et allez voter si cela vous chante, mais ne croyez surtout pas que c’est vous qui avez décidé. Avec votre voix peut-être, mais pas avec votre tête… Coin ! Coin !

 Vous entendez ? Ah, le vilain petit canard !

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