A 33 ans David Trezeguet n’a pas reçu de propositions pour la campagne 2011/2012.
Ah, si ! Une, de Naples, mais l’entraîneur a eu peur de son fort caractère. David avance : « C’était mal me connaître. J’étais simplement disposé à me battre pour gagner ma place. » Il veut dire qu’il était aussi prêt à rester sur le banc et jouer les utilités.
Puis il affirme : « …il est peut-être temps pour moi de rentrer. Aujourd’hui, je veux revenir en France. »
Il cherche une équipe avec un beau challenge sur le plan sportif : « Ce n’est pas l’aspect (financier) qui compte le plus. Je serais prêt à faire des sacrifices. »
Il a encore de beaux restes, peut encore rendre service et en plus : « Je le répète, j’ai très envie de revenir. »
C’est fou ce que la France peut être attirante lorsqu’ailleurs, on ne veut plus de vous. Et lui, faute de merles, il est prêt à manger des grives.
On ne mesurera jamais assez combien ses sacrifices sont grands pour revoir le pays. Il reviendrait même à genou… S’il ne le fait pas, c’est juste pour ne pas abîmer ses articulations qui fonctionnent encore et peuvent toujours servir. Ce serait péché pour le club qui va l’accueillir.
Ce mercenaire n’a pas perdu l’amour du pays, il aurait juste décalé d’un an ou deux si Naples l’avait engagé…
Sûr, qu’il doit bien avoir quelques bons coups à jouer dans notre bon vieux championnat, mais était-il besoin de faire étalage de tant de démagogie, presque d’implorer ? Alors qu’il suffisait de simplement déclarer : « voilà, comme tout bon joueur, je suis parti faire fortune, j’ai épuisé mon capital confiance sur le marché européen… si vous voulez de moi, me voilà. » Et Basta !
Le mercato est toujours ouvert, même pour un Trezeguet errant.