Ritratti paisani : clap de fin.

L’expo ne pouvait s’achever d’aussi belle manière.
On dirait que les choses de ce monde se conjuguent pour apporter le meilleur, parfois.

Aujourd’hui, j’ai eu le plaisir de voir Alain, mon ami d’enfance et de toujours.
Il venait de Propriano, ce fut pour moi un moment d’émotion même si je suis parvenu à la cacher.
Plein de souvenirs sont remontés à la surface, il a compris et m’a dit en partant : « Je sais ».

S’il y avait une manière idéale de conclure la semaine avec les gens d’avant et d’aujourd’hui, c’est bien avec cette anecdote peu commune que je narre ci-dessous.

Nous étions proches de la fermeture lorsqu’une dame pénétra dans la salle et fit le tour des images.
Il me semblait qu’elle était un peu désolée, j’ignorais pourquoi.
Je me suis approché d’elle pour l’interroger, l’air un peu tristounet, elle avoua timidement :
– Je pensais voir mon mari quelque part, hélas, il n’y est pas.
– Qui êtes vous ?
– Je suis la femme de Charles de Peretti.
Pointant le doigt sur une personne juste devant elle, j’ai souri :
– Le voilà, il est juste devant vous ! Encore jeune à l’école secondaire.

A sa vue, son visage s’est illuminé, elle a porté la main à sa bouche :
– Mon dieu, c’est lui !
Elle m’a regardé les yeux remplis de joie, presque de bonheur, son sourire soudain éclairant en témoignait :
– Je peux prendre une photo ?
– Allez-y !
Elle est partie chercher son fils :
– Viens voir, prends ton père en photo.

Rien que cette petite histoire, en apparence banale me semblait un signe venu d’ailleurs :
– Tu vois Simon, ton expo aura au moins servi à ça !

Ce passage émouvant fut bien plus qu’un simple succès de cette monstration.
Je suis content d’avoir rassemblé tant de villageois autour de notre histoire.

Cette dame venait de retrouver son mari et en rebond son sourire. Ici avec son fils pour la photo.

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