Véronique.

La saison a commencé depuis un bon moment.
On en voit partout, toujours en colonies, les véroniques sont jolies mais…

Cette fleurette au bleu souvent délavé, toute mignonne et tendrette, présenterait deux cents espèces dans le monde.
Si vous n’êtes pas un botaniste averti, ne vous aventurez pas dans l’antre d’un spécialiste. Le risque est trop grand d’attraper un méchant mal de tête. En voici un aperçu :
On y apprend que ses feuilles sont verticillées, que ses fleurs forment des racèmes, que le calice est hétérosépales, sa corolle actinomorphique accompagnée d’une zygomorphie de l’androcée parfois diandre. C’est une plantiginacée, c’est assez !
Si vous n’avez pas de dico à portée de main, mieux vaut vous abstenir, seules les hétérosépales adouciront votre migraine.
Celle que vous voyez en titre est sans doute la véronique de Perse mais je ne mettrais pas ma main à couper.
Il existe plein de variétés.
Celle en épi, la luisante, le faux mouron d’eau, à feuilles de lierre, la véronique des champs, petit chêne, l’officinale et la cymbalaire qui pourrait accompagner en musique le refrain : Véronique, nique, nique s’en allait gaiment, nous enquiquinant… Pas étonnant c’est la même chanson avec la botanique, nique, nique… C’est d’un compliqué ! Mieux vaut s’abstenir de donner un nom, vous avez 90 chances sur 100 de vous planter, au moins.

Admirons plutôt cette petite fleur délicate très abondante en ce moment.

3 Comments

  1. J’en ai et je ne le savais pas !!! je ne vais plus oser marcher dans le jardin ! ça tombe bien il est détrempé. Bon w-e Simonù

  2. Bonjour Simonu ,
    Très jolie petite plante , les lapins en auraient fait bien volontier leur repas
    Sauf s’il rougit .

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