Pseudeuophrys erratica

Franchement ! Il fallait le faire, titrer de la sorte !
Je parie que vous n’en revenez pas, non plus.

Bah, c’est simple, je cherchais un sujet pour endimancher mon article et puis voilà, je suis tombé sur cette image. c’est la seule que je possède du genre salticidae .
Salti quoi ?
Pas d’affolement, « araignées sauteuses », du latin « saltare » me semble-t-il.
Hé oui, elles sautent pour attraper leurs proies.
On dirait un ressort qui se déplie soudainement.
Elles ne piègent pas avec une toile tissée, non, elles vadrouillent, s’immobilisent et attendent le bon moment pour bondir.
Quoi ? Ça vous fait une belle jambe, un dimanche matin ?
Ben, je pense à mon expo, « Curieuses bestioles de nos jardins », ça va être sympa et je trouverai bien un angle pour amuser la galerie.

Je disais donc, que c’est la seule image que j’ai de l’erratica, c’est sans doute une femelle, un peu plus grosse que le mâle. Je l’ai rencontrée à l’automne sur une feuille sèche, elle cherchait le camouflage par mimétisme. On ne dirait pas, mais ces bestioles sont des artistes dans l’art du camouflage.

C’est bizarre, car si vous regardez la Phidippus johnsoni (Patronyme du directeur de l’Université de Washington, Johnson) elle est bien visible et ne semble pas se cacher derrière une apparence neutre, invisible. Mais elle saute bien, aussi !
Il y a plein de spécimens différents dans le genre, l’entomologie a de l’avenir, des surprises, il en sort tous les jours.
Je présenterai des bestioles, deux notamment, que l’on rencontre rarement. Je les ai vues une fois dans ma vie.
Deux découvertes très surprenantes, intéressantes par leur mode de vie…

Si vous ne savez pas quoi faire en ce dimanche de mi-janvier, imitez ces araignées, sautez donc, cela vous fera du bien, c’est bon pour la santé et entretient les articulations.
Bon dimanche.

Ah, j’allais oublier, vous avez le bonjour des hiboux, ils sont en week-end.