Quelques jours déjà,
Que j’entendais un timide toutoun… toutoun… toutoun…
Dans un coin de la cour, noyé dans le brouillard,
Le rosier nain s’est endormi.
Des tiges nues, un squelette fatigué,
Et tout au bout, un petit cœur de velours,
D’un pourpre sombre, profond, plein de vie.
Il hiberne… et palpite pourtant.
Mon amie la rose
Etait toute chose.
Coquine, envoutante
Et mystérieuse.
Elle m’invitait à la danse,
Je tournoyais autour
Pour saisir ses atours.
Ses lèvres tendues
En quête de baisers
Et d’autres encor
Où perlait une goutte de rosée
Quémandaient le grand amour.
Dans le froid vif
D’un hiver à peine entré,
L’envie de se serrer,
De se blottir
De se lover
Et d’aimer.
Qu’il était doux d’entendre vibrer
Le tambour léger
D’un petit cœur qui bat…
Oh quelle jolie poesie matimale , l’ami simon c’est réveillé l’ame romantique 😉
Légère, douce, et belle la rose d’un matin .
Merci simonu bonne journée avec annie .
🙂
Bonne journée Passasaccu !