Billes, boulettes et pompons des champs.

Il m’arrive, vous le savez, de porter un regard plus précis sur les choses de la nature.
Pour en extraire une autre vision, une autre beauté.
Une splendeur de second abord.

J’aime voir ces décors de Noël, naturels, comme si les alentours fêtaient aussi la fin de l’année.
Le regard est anthropomorphique, je ne suis pas dupe, bien au contraire cela m’amuse de voir ainsi, les choses qui nous entourent et n’évoquent rien qui soit intentionnel pour l’homme.
Si les choses sont animées, c’est l’homme qui les anime par son grand narcissisme, il s’imagine partout et manipule sans savoir, il personnifie, interprète, affecte ses émotions.
Mon regard ne sera pas celui d’un autre.
Dame nature s’en fiche, elle nature à sa guise et nous la dénaturons au propre comme au figuré.
Au figuré, cet article en est un exemple, je fais semblant d’y croire en prenant recul et donnant l’impression d’avoir le nez dans le piège.

Billes, boulettes et pompons, le ton est donné, il n’y a ni billes ni boulettes ni pompons.
La nature nous tend ses paréidolies.
Même pas, elle ne tend rien.
Elle est telle qu’elle est, sans intention à notre endroit, nous imaginons, devenons acteurs… nous pensons être le centre du monde..

Quand vigne vierge et vitalba (clématite des haies) préparent l’autre Noël 😉