Avoir la chair de chapon.

Aujourd’hui, j’étais oisif, je songeais à la diffusion, demain samedi, de l’émission « Avec ou sans filtre » sur Via Stella. Une invitation à raconter mon histoire.
C’est déjà surprenant que j’aie accepté cette invitation. Habitué à l’isolement confortable d’une vie robinsonnienne, comment ai-je osé sortir de ma tranquillité pour m’offrir à la critique, facile par les temps qui courent ?
Un mystère pour moi. J’ai dû prendre un peu d’assurance ces derniers temps.
Avant de visiter les cieux, il était temps d’aller explorer le monde pour de vrai et non plus dans mon imaginaire.

J’étais rêveur en songeant à mon passé, il me semble avoir traversé mille et une années, tant ma vie a été riche de petits évènements, en tous genres.
J’ai même eu la chair de poule en voyageant jusqu’au plus profond de mon enfance.
C’est à ce moment que mon esprit facétieux se mit à vagabonder dans le déraisonnable.

Je me suis demandé pourquoi n’ai-je eu la chair de coq.
C’était une occasion de masculiniser l’expression comme on en féminise d’autres.
J’ai pensé que j’étais un coq, certes, mais pas un fier Chanteclerc qui montre ses ergots et claironne, à cocoricos tonitruants, son plus beau ramage. Mon plumage est plutôt ordinaire bien plus proche du coq en pâte bien nourri.
Puis, les idées cheminant, j’ai failli avoir la chair de chapon. Et pourquoi pas ?
Quoi ? Je ne suis pas encore castré. Hélas !
Hélas ? Que nenni, cela m’a échappé !
Je ne le souhaite point bien entendu, je tiens à mes attributs fussent-ils modestes bijoux de famille mais toujours breloques sonnantes et trébuchantes !

La chair de poussin certainement pas, j’ai passé l’âge.
Celle de poularde, le jour de Noël, pourrait bien plaire à mon penchant rabelaisien, à mon épicurisme intarissable. Très peu pour la chair de dinde trop fade sans un savant accommodement.

J’ai bien quelques côtés féminins, un penchant pour le féminisme et tout ce qui aide à voyager à travers ciel, surtout s’il frise le septième. En bonne compagnie, le voyage est bien plus agréable !

Aujourd’hui c’était la fête aux gallinacées… gélines assez !

Voilà ce qu’est la folie douce, elle fouine partout et réjouit encore plus l’homme heureux.
Un peu de joie dans les chaumières, par ces temps moroses, seigneur !

Je me suis bien amusé à écrire ces lignes débridées, en totale liberté !

Malgré ses mots désagréables, je l’ai sauvée (la mésange charbonnière) de sa mauvaise posture !
Elle s’était mise au piquet toute seule et faisait pénitence.
Mon pardon lui fut accordé.

2 Comments

  1. Bonsoir ,
    😉 Noël approche avec son chapon …jetez donc un oeil curieux du côté des fruits de mer aux pinces grinçantes .
    Bonne soirée à samedi .

    1. J’adore les fruits de mer et je cuisine bien la coquille saint Jacques, une vieille recette des années 50, merci de m’y faire repenser.
      Bonne soirée Pierrette.

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