De la relativité des choses…

DSC_0017Ce sont les ânes qui ont été étonnés
De voir un cheval rigoler !
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Ce dimanche, Michel Sardou présentait sa pouliche entraînée par Jean Claude Rouget, un des meilleurs entraîneurs de France, dans une grande course à Saint-Cloud. C’est en ces termes qu’il s’exprimait la veille de la course :
 « Depuis l’annonce de la participation d’Aimless Lady au prix de Malleret, je ne dors plus. J’ai un trac énorme…. L’adrénaline de ‘l’intranquillité’ vous enivre. Le premier Groupe II. C’est tout de même important dans la vie. J’ai l’impression d’être un gosse qui va passer son premier examen. »
Cette interview dans un quotidien spécialisé m’a rappelé la fable du savetier et du financier. Voilà qu’on se met à stresser alors qu’on ne manque de rien pendant que d’autres dorment sur leurs deux oreilles en ne possédant que quelques fanfreluches.
Du temps du fabuliste, le savetier chantait du matin au soir. Aujourd’hui les temps ont changé. Sardou prépare son tour de chant et fait des vocalises pour entretenir sa voix. Il sait que « ses musiciens suivront le tempo ». « Sur scène je contrôle la situation… sur l’hippodrome, je ne suis plus le patron »… mais il chante.
L’arrivée est officielle, Aimless Lady a terminé cinquième sur huit partants. Elle semble à sa place après une course correcte mais sans plus. Ce soir notre ami Michel pourra dormir sur ses deux oreilles et peut-être rêvera-t-il d’une autre arrivée, sa pouliche surclassant tous ses rivaux.
Je me suis souvenu d’un voisin, un gentil mais pauvre garçon,  qui claironnait partout, vous arrêtant au passage : « Bou… Tu te rends compte, je vais me marier ! » Il n’en croyait pas ses yeux et ses oreilles. Jamais, il n’aurait imaginé cela… Il avait probablement raison de douter, cela n’a pas duré longtemps, après le divorce, le mariage n’a jamais plus été envisagé… A chacun son Everest.
Finalement que vous soyez puissant ou misérable vous n’échapperez pas aux choses de la vie. Le stress se niche dans les tripes ne reconnaissant ni bourse bien pleine ni tête bien faite… Le circuit des émotions ignore richesse et pauvreté, finesse et naïveté, il est tout en électricité et le shunt en fait partie.
DSC_0015-001Loin des champs de courses,
On se la coule douce.

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