Un clin d’œil aux vrais poètes, une parodie de : « Les conquérants » de José-Maria de Heredia.
Ils s’en allaient de bon matin
A la conquête du pollen
Sur fleurs de cistes où leurs antennes
Palpaient de quoi assouvir leur faim.
Le printemps odorant et radieux,
Offrait à leurs yeux ce qu’il avait de mieux.
Un fabuleux banquet tout plein de nectar
Sans jamais troubler leur radar.
La tête enfouie dans étamines
Croquaient à mandibules
Vivres et force vitamines.
Croquins têtus comme des mules,
Sous le soleil de lendemains,
Sur fleurs nouvelles, feront encore festins.
Autre clin d’œil au fabuliste :
Alertée par la cigale et la fourmi, ravageuse d’étamines jamais plus ne crie famine.
Et il nous tourne ça avec une facilité stupéfiante, Monsieur Simonu écrit comme il respire 🙂
Et je respire bien chère Al 😉
Merci !